Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Comme ces bras de rivière agonisant sous les effets de bancs de sables, coupés de leur source régénératrice, où une flore anémiée s’amasse et croupit dans une odeur nauséabonde avec ce fol espoir pour certaines plantes de survivre malgré tout sans pourtant y parvenir, le PS totalement coupé du peuple voit se constituer à un rythme accéléré son marigot de candidats désespérément accrochés aux berges solfériniennes qui s’effritent inexorablement et s’engloutissent avec un délice suicidaire dans ces eaux troubles aux bouillonnements méthaniers dus à la putréfaction de pratiques fossilisées, d’ambitions personnelles, et de coups de Jarnac, chacun voulant s’affubler du costume flamboyant des nouvelles pousses alors qu’ils portent tous les oripeaux défraichis et usés des bonimenteurs porteurs de vieilles idées recyclées par la trahison.
Voilà ce qu’est aujourd’hui la primaire du PS, finalement pire qu’un congrès, qui devrait être un repoussoir pour ceux des électeurs qui avaient encore l’intention de se déplacer.
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