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Billet de blog 16 février 2017

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Un paysage politique désolant et désolé, mais...

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Cette information (lire cet article du Monde) ne fait qu’illustrer l’analyse que je porte depuis des mois sur le paysage politique français en général et à gauche en particulier où il est définitivement montré que le sincère et majoritaire soutien des militants de base du PCF à la candidature de Jean-Luc Mélenchon est totalement dévoyé par une partie importante de dirigeants et de cadres pour en faire plus un boulet qu’un tremplin. En effet ces derniers tentent par tous les moyens de revenir (en étaient-ils vraiment partis ?) dans le giron mortifère d’un PS déliquescent pour espérer quelques sièges qu’ils n’auront pas, en récréant ainsi le scénario défaitiste des alliances à géométrie variable qui avait sévi lors des élections municipales, départementales et régionales. Les français ne sont pas dupes : non seulement ils rejettent les « accords combines » d’état-major mais ils se rendent bien compte de toutes les contradictions ainsi engendrées par de tels comportements dont le dernier exemple réside dans la dichotomie suivante : les parlementaires communistes déposent à juste titre une motion demandant au gouvernement la consultation directe du peuple sur la ratification du CETA (accord de libre-échange entre l’UE et le Canada), tandis que les socialistes qui se sont réunis entre eux pour se déterminer, décident de s’abstenir ( !!!) pour éviter la cassure avec la droite du PS. Etant donné l’importance primordiale du sujet (CETA) et de la modalité (consultation du peuple) comment peut-on en tant que PCF déposer une telle motion et vouloir s’allier à tout prix avec un tel PS ? Comment penser une seule seconde que le peuple est dupe de cette tricherie qui consiste à prétendre vouloir diriger un grand pays et en même temps à être complice de manigances internes d’un présupposé partenaire dont le seul objectif est prioritairement de sauver un appareil sclérosé miné par de fortes tensions ? Comment ne pas voir que le vote contre le CETA des députés européens socialistes français qui se sont ainsi dissociés du groupe social-démocrate européen dont tous les autres membres ont voté pour le CETA avec la droite européenne et qui se sont rajoutés aux votes des députés du groupe GUE (Union des Gauches Européennes) dont TOUS les membres ont voté contre le CETA, peut alors apparaitre comme un vote de « com » ? Personne ne croira que ces députés PS français européens ont voté contre le CETA comme un seul homme sans l’aval du PS. Et c’est là que le bât blesse : la cohérence aurait voulu que les députés PS du parlement français votassent la motion communiste demandant un référendum national sur la ratification du traité. Or ils se sont abstenus. Wait and see..

Finalement, quel est ce paysage politique que les français ont devant les yeux pour faire un choix véritablement décisif. Souvenez-vous de la notion que j’ai développée à plusieurs reprises : c’est avec cette élection présidentielle que va s’opérer le grand basculement soit vers la pire des régressions avec ou sans vaseline soit vers un avenir prenant en compte l’intérêt général humain au plan démocratique, social et environnemental.

A ce jour, parmi les 5 principaux candidats, nous avons :

-B HAMON dont on voit, avec l’analyse ci-dessus et la stratégie mise en place par le PS, que le seul but est de sauver l’appareil et pas le pays et d’être l’acteur de mise en échec de la France Insoumise avec la complicité de JADOT (EELV) et d’une partie des dirigeants du PCF pour continuer comme avant

-F. FILLON, qui propose une cure d’austérité inégalée qui mettrait la France socialement au niveau de la Grèce tout en s’en mettant plein les poches, lui le soi-disant chevalier blanc

-E. MACRON, le candidat sans programme, juste sur sa gueule, mais dont l’orientation globale est conforme aux intérêts de la finance mondiale et européenne, qui, selon un ouvrage non attaqué, s’est servi dans les caisses de Bercy pour lancer sa campagne à hauteur de 120 000 euros et qui avait, il y a peu, « mal évalué » son patrimoine, ce qui l’avait exonéré de l’ISF (dossier depuis régularisé), mais enfin qui ne tente rien….

-M LE PEN, la candidate qui dit tout et le contraire de tout quand il s’agit de ses propositions sociales mais qui reste ferme sur ses fondamentaux dictatoriaux et de haine xénophobe (voir sa gestion dans les mairies où les expulsions manu militari des élus d’opposition sont monnaie courante ainsi que les mesures anti-pauvres comme la chasse aux associations ou la suppression de la gratuité des cantines scolaires pour les plus démunis) et qui avec son parti FN et son micro parti Jeanne a également mis les mains et les bras dans le pot de confiture avec les emplois fictifs au niveau européen et les détournements vers Jeanne de 6 millions d’euros lors des campagnes présidentielle et législatives de 2012.

Devant un tel état du paysage politique on peut se demander pourquoi tant de français vont partager leurs voix sur ces quatre-là. En réalité, pour éviter le pire que chacun de ces prétendants représente en soi, il ne reste qu’un candidat, qu’un mouvement politique qui apporte une véritable rupture dans le sens du progrès social, de la démocratie et du développement durable et qui ne défraie pas la chronique des « faits divers », c’est :

JEAN-LUC MELENCHON ET LA FRANCE  INSOUMISE

CHOISISSEZ DES CONVICTIONS

PAS UN VOTE UTILE

QUI NE SERA QUE FUTILE

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