Toutes les options pour gérer une crise bancaire systémique
BernardLietaer(blietaer@earthlink.net)
Dr.RobertUlanowicz(ulan@cbl.umces.edu)
Dr.Sally Goerner(sgoerner@mindspring.com)
Novembre 2008
0) Résumé
La crise bancaire en cours résulte non pas seulement d’un problème cyclique ou d’un échec de gestion, mais d’un problème structurel. En effet, il y a eu plus de 96 autres crises bancaires majeures au cours des vingt dernières années, et que de pareilles crises sont apparues aussi bien dans le cadre de systèmes régulateurs très différents que dans des stades très différents de développement économique.
Il y a un besoin urgent de trouver de nouvelles solutions, car la dernière fois que nous avons été confrontés à un écroulement du système de cette ampleur, la Grande Dépression des années 30, nous l’avons “résolu” avec une vague de fascisme et la deuxième guerre mondiale. Toutefois, jusqu’à présent seules des solutions conventionnelles sont considérées
– la nationalisation des avoirs problématiques (comme dans le plan de sauvetage original de Paulson) ou la nationalisation des banques (comme en Europe) – ne s’attaquent qu’aux symptômes, et non aux causes systémiques de la crise bancaire actuelle. De même, les régulations financières qui seront à l’agenda politique ne pourront dans le meilleur des cas que réduire la fréquence de telles crises, mais ne pourront pas empêcher qu’elles ne se répètent pas dans le futur. Enfin, les divers “plans de relance” traitent cette crise seulement comme si c’était un problème purement cyclique.
La bonne nouvelle est qu’une compréhension systémique et une solution concrète sont disponibles actuellement, qui assurerait que de telles crises soient reléguées au passé. Une avancée conceptuelle récente, vérifiée quantitativement sur des écosystèmes réels durables fonctionnant à un haut niveau, prouve que tous les systèmes en réseaux complexes – y compris nos systèmes monétaires et financiers – deviennent structurellement instables chaque fois que l’on donne une place exagérée à l’efficacité aux dépens de la diversité et de l’interconnectivité, et de la résiliance cruciale que ces deux variables structurelles fournissent. L’insight systémique surprenant est qu’ une viabilité durable requiert une diversification de nos monnaies et de nos institutions monétaires, cad que l’on en introduise des nouvelles qui sont destinées spécifiquement à accroître la disponibilité de l’argent dans sa fonction première de moyen d’échange, plutôt qu’en tant qu’objet d’épargne ou de spéculation. De plus, ces monnaies sont expressément destinées à établir des liens entre des ressources inutilisées et des besoins non satisfaits dans une communauté, région ou pays. Ces monnaies sont appelées ‟complémentaires‟ parce qu’elles ne remplacent pas les monnaies nationales conventionnelles, mais plutôt opèrent en parallèle avec celles - ci.
La manière la plus efficace pour les gouvernements de soutenir une stratégie d’une écologie monétaire durable plus diversifiée serait d’accepter une monnaie robuste complémentaire pour le paiement partiel de taxes pendant la période où les banques ne seront pas à même de financer entièrement l’économie réelle. Le choix de la monnaie complémentaire à accepter est en même temps une question technique (robustesse et résilience à la fraude) et politique (Quels types d’activités est il désirable d’encourager?). Nous recommandons comme premier candidat pour ce rôle une monnaie complémentaire gérée professionnellement du style ‘business-to-business’ (B2B) sur le modèle du système WIR, qui fonctionne avec succès en Suisse depuis 75 ans. Un quart de toutes les négoces de ce pays utilisent maintenant ce système. Il a été crédité par une analyse économétrique formelle d’être un facteur stabilisateur anti-cyclique significatif, qui explique la plus grande stabilité de l’économie suisse, comparativement à ses voisines.
1) Une Métaphore
‟ L’argent est comme un anneau de fer que nous nous avons mis au nez. Il nous mène maintenant où il le veut. Nous avons oublié que c’est nous qui l’avons créé.”
Mark Kinney
Au début des années 80 les citoyens les plus éminents d’une petite ville d’Allemagne de l’ouest dînaient ensemble. Le groupe comprenait des hommes d’affaires importants, le maire et le juge local. Ils avaient bu beaucoup de vin pendant le repas et le repas fut suivi de quelques schnaps. Si bien qu’en fin de soirée, ils étaient tous passablement éméchés . Sur la place à l’extérieur du restaurant il y avait une kermesse avec un carrousel avec des balançoires suspendues. Quand le groupe quitta le restaurant il était largement au - delà de minuit et la place était vide. L’un d’entre eux pensa qu’il serait amusant de sauter sur le carrousel, et tous l’imitèrent. Ils s’assirent chacun dans une nacelle et un d’entre eux mit le moteur en marche et bondit dans une nacelle au moment où le carrousel commença à tourner. Leurs rires se tarirent l’un après l’autre, quand ils se rendirent compte après quelques minutes, qu’ils ne pouvaient arrêter la machine.
Le bouton de commande était hors d’atteinte et ils ne pouvaient descendre sans se blesser sérieusement. Il pouvaient mettre la machine en marche au départ, mais avaient perdu la capacité de la contrôler quand elle tournait à plein régime. Ils se mirent à crier à l’aide de plus en plus fort, mais personne ne les entendit. Ce ne fut qu’après six heures du matin le que quelqu’un finalement passa par là et appela les pompiers et la police, qui arrêtèrent la machine. En cours de route l’un d’entre eux était mort d’un crise cardiaque et trois d’entre eux furent amenés inconscients à l’hôpital. Un d’entre eux décida de changer de vie et devint membre d’une obscure secte religieuse. Tous subirent un choc psychologique dont ils ne se remirent qu’après des années.
Ceci est une histoire vraie. C’est aussi une métaphore de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement avec le système monétaire mondial. Nous sommes tous embarqués dans une énorme machine planétaire qui fonctionne sur pilote automatique. Et nous semblons avoir perdu la capacité de la ralentir sans risquer que tout ne s’écroule.
2) La crise de 2008
Tout le monde sait à présent que nous sommes dans une crise financière globale. En effet, la fameuse ‟crise des subprimes‟ qui a frappé le système bancaire américain en 2007 s’est propagée internationalement. Elle a atteint un nouveau niveau de contagion systémique du système bancaire global en automne 2008. La question dont on discute encore est de savoir quelle sera l’ampleur et la profondeur de la crise — de savoir si elle peut devenir aussi grave que pendant la dépression des années 1930. Par exemple, Alan Greenspan, l’ancien président de la Réserve Fédérale a déclaré publiquement: ‟Reconnaissons que c’est un événement tel qu’il en arrive une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle.”
On discutera des causes de cette crise pendant des années à venir. Certains attribueront la faute à la cupidité débridée, d’autres à un problème “d’apprenti sorcier” d’ingénierie financière qui a créé des produits financiers trop complexes pour comprendre même pour ses créateurs. D’autres encore condamneront la dérégulation financière excessive, l’incompétence de banquiers et/ou de régulateurs, ou même de la manipulation intentionnelle. Ce que personne ne conteste c’est que le secteur financier a enregistré des pertes simultanées à une échelle sans précédents.
De plus, le problème des subprimes ne constitue que la pointe de l’iceberg, vu que les mêmes pratiques laxistes que pour les hypothèques régnaient pour les prêts de voiture ou les prêts d’étude, et en particulier pour les dettes de cartes de crédit aux USA.
Ceci signifie en pratique que nous sommes à présent entrés dans une période de convergence sans précédent de quatre problèmes planétaires – le changement climatique, l’instabilité financière, un taux de chômage élevé et les conséquences financières d’une société vieillissante – comme prédit dans le livre ‟Le Futur de la Monnaie‟.
Il est extrêmement probable que la crise qui en découle se déroulera selon le schéma classique de deux pas vers le bas pour chaque pas vers le haut. Il est prévisible que chaque petit pas vers le haut (c’est - à - dire chaque amélioration temporaire) sera salué comme étant ‟la fin de la crise‟. Il est parfaitement compréhensible que les gouvernements, banques et régulateurs feront de pareilles déclarations simplement parce que dire autre chose ne ferait qu’empirer la situation.
La phase logique suivante de cette crise systémique se déroule maintenant sur pilote automatique. Quoique les gouvernements fassent, les banques et autres institutions financières voudront faire des coupes drastiques dans leurs portefeuilles de prêts, partout où c’est possible, afin de remettre leur bilan en équilibre après d’énormes pertes financières. Ceci à son tour poussera l’économie mondiale dans une récession simultanée, ce qui à son tour, aura des effets sur les bilans des banques qui feront alors de nouvelles restrictions de crédit, et ainsi de suite, provoquant une spirale descendante vers une probable dépression. Alors que faire des coupes dans le portefeuilles de prêts est une réaction logique pour chaque banque individuelle, quand elles le font toutes simultanément, ceci approfondit
encore le trou que l’on creuse collectivement pour l’économie mondiale et en bout de compte pour le système financier lui - même.
Nous ne sommes plus les seuls à avoir cette vision des choses. L’Independent, journal basé à Londres a récolté les opinions à propos de la crise en cours chez une série de personnalités hors du commun:
ʺCette récession sera longue, dure , douloureuse et profonde.ʺ (Nouriel Roubini - Professeur dʹéconomie et de commerce international, Université de New York.)
ʺOn entend souvent les experts débattre de la probabilité que ce ralentissement sera en forme de V (court et profond) ou en forme de U (long mais moins profond). Aujourdʹhui lʹéconomie peut fort bien entrer dans un ralentissement dont le graphique sera mieux décrit comme ayant une forme de L, très profond, et long. (Stiglitz, lauréat Nobel d’économie, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale).
ʺLa seconde étape (de cette crise économique) sera une tentative par les banques de réduire leurs pertes et leurs effets et de réduire leurs prêts, aidant ainsi à conduire lʹéconomie en récession. (Charles Doodhart – Prof émérite, London School of Economics.)
ʺToute cette puissante construction financière sʹest construite sur des bases fausses. Pour la première fois le système financier mondial tout entier s’est engagé dans cette crise ʺ (George Soros – Financier global et philanthrope)
La revue ‟The Economist‟ dans son éditorial du 11 octobre 2008 écrit que ‟La confiance est tout dans la finance ... Avec un diagnostic erroné sur les causes systémiques de la crise, on ne peut guère être surpris que beaucoup de décideurs n’aient pas réussi à comprendre sa progression‟5. Cet article montrera que c’est effectivement le cas, bien que d’une manière plus profonde que ‟The Economist‟ lui - même ne semble le comprendre.
La dernière fois que nous avons dû faire face à une crise de cette ampleur, dans les années 1930, il en résulta une vague de totalitarisme et en bout de compte la deuxième guerre mondiale. Les questions qui valent un trillion de dollars sont :
• • •
Comment faire mieux cette fois?
Quelles sont les stratégies qui éviteront un effondrement économique?
Quelles sont toutes les options disponible pour affronter les crises bancaires systémiques de grande ampleur?
Le but de ce texte est de répondre a ces questions.
Pourquoi sauver les banques?
Vu que la réponse initiale des gouvernements a été de renflouer la plupart des grandes banques, la première question doit être: Pour quelles raisons les gouvernements et les contribuables doivent ils être mis à contribution pour sauver des banques? Après tout, quand une entreprise privée sombre, ceci est considéré comme faisant partie de la ‟destruction créative‟ qui caractérise le système capitaliste. Mais quand une grande banque fait faillite, ce principe ne semble pas être d’application.
La réponse brève à la question pourquoi les banques sont sauvées est la crainte que le cauchemar de la Grande Dépression des années 1930 ne redevienne une réalité. Comme le système bancaire jouit du monopole de la création d’argent en fournissant des prêts, la banqueroute de banques entraîne un manque d’argent pour le reste de l’économie. Sans accès au capital, les affaires et les moyens de production se contractent, ce qui amène le chômage de masse et une légion de problèmes sociaux collatéraux.
De plus, quand un groupe de banques sont dans le pétrin, elles peuvent déclencher ce qui est connu comme une ‟Crise de Seconde Vague‟ dans un cercle vicieux dont l’économie réelle devient la victime: mauvais bilan des banques, d’où restrictions de crédits qui entraînent une récession, ce qui entraîne à nouveau une nouvelle détérioration des bilans de banques et donc de nouvelles restrictions de crédit, etc. Nous nous retrouvons ainsi dans une spirale descendante ...C’est pour éviter une telle chute en vrille que les gouvernements ressentent le besoin de soutenir les bilans des banques. Cet exercice est toujours en cours.
Le prochain pas logique relève également du stéréotype. Quand une banque qui est ‟trop grande pour pouvoir s’écrouler‟ a des problèmes sérieux, la recette est toujours la même depuis les années 1930s: les contribuables finissent par payer la note pour les sauver, afin qu’elles puissent recommencer. Parmi les 96 crises bancaires majeures que la Banque Mondiale a recensées en 25 ans le sauvetage par les contribuables a été la réponse dans chaque cas6. Par exemple, le gouvernement des USA qui avait financé la Reconstruction Finance Corporation pendant la période 1932 - 53, répéta l’exercice avec la Resolution Trust Corporation pour la crise de l’épargne et des prêts dans la période 1989 - 1995, et à présent à nouveau avec le Troubled Assets Relief Program (TARP) de 2008. D’autres exemples récents comprennent la Swedish Bank Support Authority (l’Administration Suédoise de Soutien des Banques qui a fonctionné dans la période 1992-96), et la Japanese Resolution and Collection Corporation qui commença en 1996 et qui est encore toujours opérationnelle maintenant.
Ces sauvetages finissent par être chers pour les gouvernements et les contribuables. La Suède a été une exception, qui ne finit par coûter ‟que‟ 3,6 % du PNB parce qu’au fil du temps le gouvernement a pu se défaire d’importantes parties du portefeuille problématique à de meilleures conditions que celles rencontrées au moment de leur acquisition. De pareils issues sont toutefois rares. Voci quelques exemples du coût vertigineux du sauvetage de banques exprimé en pourcentage du PNB des pays correspondants, selon les estimations de la Banque Mondiale
Suède 1992 - 96 3,6 %
USA 1988 3,7 %
Espagne 1977 – 85 16,8 %
Venezuela 1994 -5 18,0 %
Mexique 1994 19,3 %
Japon 1997 24,0 %
Chili 1981 - 83 41,2 %
Thailande 1997 - 2000 45,0 %
Malaisie 1997 - 2000 45,0 %
Argentine 1980 - 82 55,3 %
Corée du Sud 1997 - 2000 60,0 %
L’illustration suivante illustre ce qui est inhabituel dans la crise bancaire actuelle.
La surface des cercles bleus représentent la valeur de capitalisation en dollars des plus grandes banques internationales a la fin du 2ieme trimestre de 2007; et la surface des cercles verts la même valeur au 20 Janvier 2009. Ce qui est frappant ici est l’ampleur, la nature internationale et la simultanéité du phénomène “peau de chagrin” du capital des banques les plus importantes dans le monde.
L’ampleur des engagements pris par les gouvernements pour “sauver les banques” est également sans précédent. Par example, les engagements totaux pour le sauvetage des banques payé par le contribuable américain dépasse en fin 2008 4,616 trillions de dollars! L’estimation de Bloomberg est encore plus élevée: 7,7 trillions, soit près de 50% du PNB américain, ce qui revient à 24.000 dollars pour chaque homme, femme et enfant du pays.
Le seul événement dans l’histoire américaine dont le coût s’approche des engagements décidés jusqu’à présent est la deuxième guerre mondiale: Coût original 288 milliards de dollars, ajusté en tenant compte de l’inflation à 3,6 trillions $. C’est difficile à croire, mais il est vrai, que l’ opération de sauvetage américaine coûtera plus que la somme de toutes les activités historiques suivantes du gouvernement américain, ajustés pour l’inflation: prix de l’achat de la Louisiane, le New Deal et le Plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam, la débâcle de S&L, la NASA et la course à lune réunis, chacun ajusté pour tenir compte de l’inflation.
Le niveau des engagements décidés par les pays européens pour le sauvetage du système bancaire est également sans précédent, représentant potentiellement pour plusieurs pays un multiple de PIB annuel. Pour donner une idée de ce à quoi nous avons à faire, voici la proportion des actifs des trois plus grandes banques dans chaque pays qui ont à présents été garantis by leurs gouvernements respectifs. Ce quotient représente 130% du PIB pour l’Allemagne, 142% pour l’Italie, 147% pour le Portugal, 218% pour l’Espagne, 257% pour la France, 253% pour l’Irlande, 317% pour le Royaume Uni, 409% pour les Pays Bas (les deux plus grandes banques); 528% pour la Belgique et le Luxembourg, 773% pour la Suisse (les deux plus grandes banques) et 1079% pour l’Islande (le premier pays qui a été déclaré en faillite). En bref, de par le monde, les gouvernements sont à présents exsangues à un point sans précédent, rien que pour sauver le système bancaire. – à tel point que le ‟Financial Times‟ se demande même si la panique mondiale en octobre 2008 ‟n’est pas tellement dû a une perte de confiance dans les banques, mais dans un perte de confiance dans les gouvernements quant à leur capacité de sauver les banques.‟
Que se passera - t - il lorsque le coût du sauvetage du système bancaire devient insupportable? Les gouvernements ont appris dans les années 1930s qu’ils ne peuvent se permettre le laisser sombrer le système bancaire, car ceci entraîne tout le système économique. Ce qu’ils pourraient apprendre à notre époque, c’est qu’il ne peuvent se permettre de sauver le système bancaire.
4) La re-régulation du secteur financier
Il est prévisible que la première stratégie, à savoir la re - régulation du secteur financier, sera à l’agenda politique partout, en particulier pour la nouvelle administration aux USA. Le débat portant sur ce qu’il faut soumettre à des règles et comment sera intense. L’histoire montre , cependant, que cela fait plusieurs siècles que nous sommes engagés dans le même jeu du chat et de la souris entre les régulateurs et les banques, en fait depuis que l’on a attribué aux banques privées le monopole de la fonction d’émission de monnaie. Pour être précis, alors que de nouvelles règles peuvent éviter la répétition de pièges et d’abus identiques la prochaine fois, avec le temps de nouvelles échappatoires seront découvertes ou créées, ce qui amènera une nouvelle variation d’une crise bancaire.
Au point où nous en sommes, une certaine forme de re-régulation est politiquement inévitable, et nous nous joignons au consensus général que c’est également techniquement nécessaire. Il apparaîtra toutefois ci - dessous pourquoi cette solution pourra, au mieux, seulement réduire la fréquence de pareils crashs, et non éviter leur répétition. De plus des régulations plus strictes peuvent aussi prolonger la période nécessaire aux banques pour améliorer leur bilan, ce qui approfondira et prolongera simplement la “deuxième vague” de la crise économique.
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