Il y a une chose qui m'a toujours paru très étrange dans la religion catholique : la confession.
Tu as fait des fautes ? Pas grave, va vite confesser tes péchés et hop te voilà plus blanc que neige.
Du moins c'est ainsi que beaucoup l'interprètent.
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Ne mettons pas tous les cathos dans le même sac. Certains sont ouverts et laïques considérant la religion comme une affaire personnelle. Mais d'autres, sans être nécessairement intégristes, ne voient le monde qu'à travers le prisme de la religion. Rassurés par l'impunité que donne la confession ils sont persuadés d'être dans le droit chemin, de détenir la vérité. Pour eux il n'y a qu'une seule vraie foi : la leur.
Ces gens ne se comprennent qu'entre eux. Ils ne comprennent pas le reste du monde et le reste du monde ne les comprend pas.
Je crains fort que François Fillon soit de ceux-là.
S'il avait été plus perspicace il aurait cherché à se faire pardonner, il aurait remboursé l'argent gagné de façon peu glorieuse. Oui mais voilà Fillon a l'absolution de Dieu, il n'a que faire de celle des hommes.
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