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Billet de blog 20 janvier 2015

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Mais pourquoi les religieux ont-ils si peu d'humour ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Z'avez vu un curé dire des blagues en chaire vouzautes ?

Un imam tordu de rire dans sa mosquée ?

Un rabbin faire des farces à ses ouailles ?

Bon, je dirai trop rien sur les juifs et les musulmans. Je connais pas plus que ça.

Pas l'habitude de me mettre le croupion en l'air ou de me balancer comme un débile.

Mais les cathos, ça je connais. Enfin j'ai connu. Passé toute mon enfance à trempouiller dans l'eau bénite.

Pourtant, quand j'étais zenfant de chœur, c'était pas les occasions de rigoler qui manquaient à la messe.

Fallait voir les brochettes de gargouilles, la gueule ouverte et la langue pendante, à genoux en attendant l'hostie.

Pi toi tu devais leur mettre la soucoupe sous le menton.

Faut pas pouffer, faut pas pouffer, faut pas pouffer…

Après ça, l'hostie dans le bec fallait les voir déglutir.

Pasque l'hostie, c'est comme la fellation, faut pas mettre les dents.

Pi y'avait mon copain Daniel.

Moi je connaissais rien au sexe, mais lui, il était plus déluré.

Dé fois y disait "Tu vas voir, le curé y va sortir sa bite et la mettre dans la bouche à madame trucmuche."

Faut pas pouffer, faut pas pouffer, faut pas pouffer…

J'ai tenu bon ! Mais dé fois dans les coulisses, (euh, non comment qu'on dit déjà ? Ah oui, la sacristie. ) Dé fois après 1 h de tension, on se relâchait.

Ou même parfois avant. Une fois le curé, en train de se déguiser, trouvait plus le trou de la chasuble pour passer la tête. Tournicotait le truc dans tous les sens, pi s'énervait.

Moi bien sûr je rigolais comme un bossu. Privé de messe. Tu te rends compte le traumatisse pour un gosse ?

Pi y'a eu le jour où Daniel avait renversé les burettes. Déluré mais craignait le diable mon copain. Blanc, ou vert, je sais pu.

Moi je rigolais comme un (mais pourquoi qui rigolent plus que les autres les bossus ? Faudra que je cherche dans Wikipédia.)

Le curé, il a eu pitié de Daniel. Encore heureux que le vin n'était pas consacré qui disait.

Pasque ché pas si vous savez, mais le vin consacré ça devient le sang du christ. Zimaginez une tache de sang sur le parquet de la sacristie ? Les flics qu'arrivent, pin pon, pin pon. Pi à l'époque, y'avait pas de tests ADN. Zauraient jamais reconnu le sang du Christ. Allez hop, menottes au poignet voilà le curé au poste.

Ne paniquons pas. Le vin n'était pas consacré. Ouf !

Pas de rire et pas de plaisir.

Tu te régales pendant un bon repas ? Péché de gourmandise.

T'as fait quék'chose de bien et t'é content de toi ? Péché d'orgueil.

Mais le pire des péchés c'est le sexe bien sûr. Pas besoin de faire un dessin.

Et ne comptez pas sur moi pour parler des curés qui s'envoient en l'air avec les enfants de chœur, ce genre de clichés, c'est trop facile…

Bon, quand t'as 10 ans, la messe c'est rigolo, mais après, t'as vite fait le tour.

Pitête faudrait prévoir des cours de rigolade dans les séminaires, les madrassas, les écoles juives…

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