J'ai posté hier un commentaire sous un article d'édition à propos de l'intégration des Roms, article qui a disparu, entraînant avec lui mon commentaire, que j'essaie de reconstituer, en substance, ci-après.
Il me semble qu'au lieu de se chamailler à propos de Va*lls et autres, il faudrait plutôt s'attacher à voir ce qu'on peut et doit faire pour l'intégration des Roms.
Les gens ne peuvent guère s'intégrer s'ils n'ont pas un toit au-dessus de leurs têtes. La toute première chose est donc de prévoir un stock de 20 000 logements, même rudimentaires (mais pas trop quand même). Cette difficulté ne paraît pas insurmontable, mais il faut l'affronter. Il faut aussi prévoir des terrains où l'on puisse les déployer. Et la viabilisation de ces terrains, et les équipements et personnels induits (d'éducation, de santé, et autres...). Et puis un stock, renouvelable, de vivres, et un petit pécule pour permettre d'amorcer le processus d'intégration. Tout cela coûtera quelque chose ; il faudra prévoir : combien ? quand ? comment ?
Deux choses encore :
D'abord, où implanter les villages ou cités d'urgence ? Il est sans doute préférable de les situer sur l'étendue du territoire, environ 200 personnes par département, c'est faisable, mais il faut que les autorités territoriales déterminent les endroits, en accord avec la population préexistante et les intéressés : pas en centre-ville, j'imagine (sauf à Paris, bien sûr, où le jardin du Luxembourg semble s'imposer), pas trop loin au milieu de nulle part non plus. Tout cela reste à discuter, mais il faut faire vite, car l'hiver approche.
Ensuite, une fois ce problème réglé, il faudra songer à d'autres : les réfugiés syriens, les migrants d'origine sub-saharienne ou afghane, etc. Même problème : dénombrer les personnes, rassembler les moyens, trouver les ressources, et surtout assigner des espaces. Le regretté abbé Pierre proposait de repeupler la Beauce, c'est une idée. Qu'en pensez-vous ? (j'appréhende un peu le syndrome NIMBY). Quel parti se saisira de cette proposition pour en faire un volet de son programme pour les municipales ?
J'ai fait l'impasse sur l'emploi . Dans un premier temps on pourrait demander aux travailleurs pourvus d'un emploi de le partager, fraternellement.