Le football fut autrefois le roi des sports,
« Athlétique et collectif
Spectaculaire
Récréatif éducatif
Bref tout pour plaire »,
si l’on en croit le poète.
Le football professionnel masculin national contemporain présente cependant trois tares.
Plus que masculin, chauviniste mâle. Le football féminin est considéré comme marginal, secondaire, pas sérieux, voire un peu suspect. Et les footballeurs gays ne sont pas à la fête, on le sait. Odeur de testostérone.
Professionnel: ce n’est pas la corruption assurée (le pire n’est pas toujours certain), mais on voit bien les tentations genre totocalcio, trucages en tous genres, soumission au sponsoring plus que soutien par lui (et sponsor signifie parrain, hum ?). Odeur de lucre.
National: bureaucratique et chauvin (je n’ai pas le cœur à développer). D’où les dérapages que l’on sait, et ceux que l’on ignore encore. Odeur de poudre.
Chacune de ces trois tares devrait être rédhibitoire. Alors, les trois à la fois… J’vous dis pas.
(Je connais un peu le problème, étant tondeur bénévole de la pelouse où évolue le team du Saint-Isidore Football Club, Promotion d’honneur).