Les faits sont là : Macron a « pris le point » l'automne dernier, puis encore au printemps, et il semble bien que début août « le canard est toujours vivant », et les oppositions condamnées à manger « des navets, des navets... ». Force est de constater, que ce soit pour s'en réjouir ou pour le déplorer, que contre lui la mayonnaise ne prend pas.Trop de marmitons gâtent la sauce, peut-être. Ou bien c'est la recette qui est défectueuse chacun peut avoir sa petite idée là-dessus. Chaque courant politique devrait vérifier et ses principes et sa stratégie et ses tactiques, et redresser ce qui doit l'être. Mais pour certains c'est là chose bien difficile.
Petite histoire managériale (d'origine anglo-saxonne, j'en suis confus) : le PDG réunit son instance exécutive, et lui tient à peu près ce langage : « Je ne comprends pas du tout, notre aliment pour chiens a l'aval des vétérinaires, notre dispositif mercatique est tout à fait au point... et pourtant nos ventes fléchissent, nos ratios s'effondrent, et rien ne va. Une explication ? » grand silence autour de la table. À la fin, la petite voix de la stagiaire néo-zélandaise : « Dogs don't like it. » Faut-il dissoudre la canitude , pour la punir de son peu d'appétit ?