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Billet de blog 5 juin 2011

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Calmer les affres de la gauche dite radicale.

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Modeste contribution pour calmer les affres de la gauche dite radicale.

Un mystère intrigue une partie du Club: pourquoi les gens ne se précipitent-ils pas en foule pour plébisciter la gauche qui s’intitule radicale ? On peut voir trois causes (non exclusives):

1) L’accès des gens à la conscience politique est solidement verrouillé par (la bêtise abrutie et crasse du populo, la prégnance de l’idéologie dominante, le formatage de connivence; enfin tout ce qu’il vous plaira).

et/ou

2) L’inadéquation du « discours prolétarien » à la « situation objective ». Autrement dit, c’est la « gauche radicale » qui est à côté de ses grolles, et se plante, quant à sa perception de l’évolution des choses elles-mêmes. (-Impensable, Melchior. Ce serait contraire à toutes les lois de l’Histoire ! Nous disposons d’analyses si fines et si pertinentes de la période et de la situation !)

et/ou

3) Le caractère inadapté de la manière dont ladite gauche radicale s’adresse à la conscience politique des gens pour la faire évoluer.

En résumé:

1) le troupeau est bête et ne comprend rien à son intérêt;

et/ou

2) le berger et ses chiens se trompent de destination, et le troupeau le sent;

et/ou

3) le berger et ses chiens ne savent pas leur métier de révolutionnaires professionnels.

Il se peut aussi que, à tort ou à raison, le troupeau préfère brouter tranquille et se méfie du berger, croyant reconnaître en lui (« C’est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau »), compère le Loup. Sont bêtes, hein, d’avoir peur d’aller là où l‘herbe est plus verte et plus tendre.

Il faut faire quelque chose. Tourner en rond en trépignant, par exemple (si ça pouvait faire venir la pluie sans la grêle !)

Maintenant, moi qui suis, à en croire certains, une « pourriture nationale-socialiste », par ailleurs « habitée par un grand vide », ce que j’en dis, c’est juste affaire de causer. « Dans le long terme, nous sommes tous morts » (J M Keynes), et « Jouissons de l’heure qui passe, c’est peut-être la dernière » (grand’mère Melchior).

Sur ce, les gens, à la prochaine.

NB. Le fil de commentaires est placé sous la protection, et la responsabilité, de la communauté médiapartienne.

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