Introduction à la dialectique actuelle de la lutte émancipatrice.
Tandis que le « microcosme » politico-médiatique s 'enflamme et s'emporte à propos d'une mesure qu'on sait de portée symbolique, et dont le bruit qui l'environne est inversement proportionnel à son importance effective (voir mon billet : L'amendement Melchior), nous oublions un peu les trois fronts de lutte pour l'émancipation, qui devraient retenir notre attention :
* la lutte contre la domination patriarcale (la guerre contre Daech en fait partie, et de même la revendication de l'égalité des femmes et des hommes),
* la lutte contre la domination productiviste ( on n'entend plus guère la gauche dite de la gauche, ni saluer le succès de la Cop21, ni souligner qu'il faut aller plus loin et indiquer comment),
* la lutte contre la domination financière (sous prétexte que François Hollande l'a quelque peu neutralisée depuis son élection, plus personne n'en parle, sinon pour annoncer périodiquement une crise mondiale).
C'est pourtant autour de ces trois thèmes que se joue l'émancipation du genre humain.
Sur chacun des trois, le spectre des sujets d'intervention est vaste.
Le premier concerne aussi bien l'égalité professionnelle que les droits dans la rue. On peut le résumer par l'alinéa du Préambule de la Constitution qui dispose que : « La loi reconnaît à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La défense des droits de la femme, qui sont ceux de l'homme, aussi bien en Europe que sur d'autres continents. Voir les articles de Monica M, tant sur les filles de Kobané que sur les viols de Cologne.
Le deuxième : en relèvent aussi bien la lutte pour le climat que le revenu de base universel et le partage du travail (vaste chantier).
Le troisième pose aussi la question du pouvoir, mais d'une autre façon (peut-être Varoufakis nous fera-t-il part bientôt part des réflexions que lui inspire son expérience du premier semestre de l'an passé).
Mais nous voilà loin des amusements accoutumés du Club.