L'horizon électoral commence à s'éclaircir un peu,
Après dissipation des brumes matinales.
Aux extrêmes, Le Pen et Mélenchon. Je les exclus tous deux de mes perspectives de vote, à cause de leurs positions calamiteuses et poutino-souverainistes. Peut-être Bayrou, de l'extrême-centre archaïque, viendra-t-il honorer de sa présence la compétition. Mais il est sous le coup de la malédiction Cohn-Bendit (« tu s'ras jamais Président, mon pote ! »).
À gauche, Hamon. À droite, Fillon, Au centre Macron. Tous trois prétendent rassembler. J'exclus Fillon, d'ailleurs non moins poutino-souverainiste que les deux extrêmes, quoique plus sournoisement.
Mon penchant naturel me pousserait vers le candidat de la BAP (malgré quelques réticences). La démarche de Macron n'est pas non plus sans intérêt. Suis-je pour autant comme l'âne de Buridan, condamné à l'indécision jusques au rideau de l'isoloir ? Certainement pas.
Le critère de choix, ce sera la solidité de l'offre politique en matière de projet européen, de croissance verte, de redistribution solidaire... et la capacité à se hisser au deuxième tour puis à gouverner le pays. Comparer le produit proposé, le prix, le service après-vente.
Et voir lequel des deux se rend le plus crédible pour figurer au deuxième tour.
NB. Je ne mets pas un signe = entre Le Pen et Mélenchon, cela va sans dire, ni entre l'éventuel coadjuteur de Fillon et Le Pen. (à suivre)