Le productivisme a plus d'un aspect ; il s'agit toujours de privilégier la plus grande production, sans égard à deux choses : l'équilibre environnemental d'une part, et d'autre part l'harmonie de la vie humaine.
Ces deux impératifs sont sacrifiés au « toujours plus » et à l'externalité galopante : pillage des ressources , naturelles et humaines, sans souci de les préserver.
L'affrontement au productivisme présente deux vastes chantiers :
l'écologie (qu'on ne présente plus...) ;
le « temps de vivre mieux» (revendications liées au temps et aux conditions de travail, à la consommation, au cadre de vie).
Le problème qui se pose est celui des critères à substituer à ceux du profit dominateur, la solution ne résidant pas dans le retour aux valeurs traditionnelles.
NB. Dans cet ordre d'idées, on ne saurait négliger la question démographique, celle de la « décroissance », et celle surtout de leurs rapports.