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Billet de blog 23 juin 2012

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Éléments d’économie (3).

Par Melchior Griset-Labûche, de l’Institut herbager de Saint-Isidore-en-Val.(Résumé des chapitres précédents: Melchior, pour se mettre en train, a un peu parlé d’une première fonction de base: la consommation).

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Par Melchior Griset-Labûche, de l’Institut herbager de Saint-Isidore-en-Val.
(Résumé des chapitres précédents: Melchior, pour se mettre en train, a un peu parlé d’une première fonction de base: la consommation).
        L’idée de production mérite, elle aussi, qu’on s’y arrête un moment. Les choses à utiliser, soit pour consommer, soit pour préparer des consommations futures, il faut les produire, les faire advenir à l’existence, à partir de ressources. Seuls les « biens libres » sont exempts de production: l’air respirable, l’eau de la mer (si l’on se trouve à proximité), les rayons du soleil…
        - Ou l’eau de pluie (dit la jardinière, fort justement)
        - Tout le reste (repris-je) est « biens économiques », et exige une lutte contre la « rareté » (au sens économique du terme).
        Je redonnai pour mon auditrice ce « sens économique »  du mot: rareté (sont « rares » les biens qu‘il faut fabriquer, ou, à tout le moins, aller chercher), et je repris mon exposé:
        - Pour produire, il faut réunir des ressources, ou « facteurs de production », et les combiner, de telle sorte qu’existent ces biens et services qui seront consommés, les biens de consommation, ou utilisés dans d’autres productions…
        - Les biens de production, je suppose.
        - En effet.. Les facteurs de production sont traditionnellement regroupé en quatre catégories: N (nature), K (capital technique, c’est-à-dire les machines et autres instruments, L (facteur travail, labour), et T (savoir faire, progrès technique, know how), et/ou leur valeur en argent: les capitaux, au sens monétaire, qui permettent de se les procurer.
        - Par exemple (dit la jardinière pour montrer qu’elle avait bien compris), pour avoir des confitures, il faut des bocaux (et des étiquettes), des fruits, du sucre, de la gélatine, des ustensiles, du feu, que sais-je encore… et du savoir-faire (procédés et « tour de main »), et du temps disponible, et de l’espace pour ranger les bocaux… Tout cela est combiné, grâce au savoir-faire justement, qui donne aux confitures leur goût.
        J’approuvai.
        - Et (ajoutai-je) tous ces éléments ont leur coût, notion très importante.
        - Oui, le goût a un coût.
        - Le coût de revient est la somme des coûts, fixes et variables, des différents éléments. En matière marchande, il est préférable que ce coût de revient soit inférieur au prix de vente, sinon l’on n’ira pas bien loin. En économie administrée et planifiée, tout dépend de la stabilité du plan.
        - Mais ne parlons pas d’économie planifiée maintenant.
        - Oui-da. C’est un sujet à garder pour plus tard.
                                (à suivre)

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