J'ai déjà eu l'occasion d'estimer et de déclarer que le PS (dont je ne suis pas adhérent, faut-il le rappeler?) est « le pire des partis, à l'exception de tous les autres ». Selon les circonstances, je suis amené à mettre l'accent tantôt sur le début de la formule, tantôt sur la fin.
« à l'exception de tous les autres » : j'ai failli, il y a quelques années, faire une exception dans l'exception, au profit de EELV (j'ai d'ailleurs voté pour cette formation lors des européennes qui ont suivi le sinistre congrès de Reims de 2008). Mais on a vu comment cette organisation a tourné aigre. Nouvelle Donne de son côté est resté un groupe mort-né. Quant au PG, rejeton archaïco-dogmatique et machine dévouée à un homme, je n'en attends rien, c'est même pour moi le parfait repoussoir.
Reste le malheureux PS, qui semble aller vers des déboires comparables à ceux de 1956, 1969, 1993, 2002. Il se relèvera, sans aucun doute. Son relèvement passera certainement par une période de recomposition de plusieurs années, pendant laquelle le Nouveau Parti Social-Démocrate Unificateur, et particulièrement sa Tendance treize (leader : Melchior M-L) feront de leur mieux pour rassembler les partisans d'une économie de marché sociale et écologique insérée dans une société fraternelle et solidaire. Si je ne pose pas ma candidature pour 2017, c'est parce que je vois d'ores et déjà plus loin.
Sur la lettre de Martine Aubry et autres, voir dans le fil de mon billet :
https://blogs.mediapart.fr/melgrilabyahoofr/blog/100216/repositionnement-necessaire
Billet placé sous la sauvegarde bienveillante de la communauté médiapartienne.