Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la décision annoncée par Moscovici, de renoncer (pour au moins deux ans) à faire légiférer sur la rémunération des dirigeants d’entreprises privées, n’a pas fait l’unanimité pour elle. Je crois qu’avant de hurler au renoncement et à la trahison, il faudrait débattre du sujet. Il me semble que trois questions se posent: 1) Quelle est l’utilité sociale d’un dirigeant d’entreprise ? 2) Qui doit nommer et rémunérer un dirigeant d’entreprise ? Sur quels critères ? 3) Quel doit être le cadre de contrôle de son activité ? Tant que la gauche réformiste n’aura pas une doctrine claire sur le sujet, il n’est peut-être pas opportun de vouloir dégainer à tout prix l’arme législative. Je sais que je devrais avoir honte de poser des questions aussi obscènes. Mais que voulez-vous, je ne suis qu’une bourrique débordant de social-traîtrise.
Lecture conseillée: le Préambule de la Constitution, deuxième partie.
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