Nos voisins étaient descendu.e.s dans leur jardin. Nous nous sommes rapproché.e.s de la clôture. Appuyé.e.s sur le portail de bois, comparant nos cueillettes de champignons, nous nous sommes extasié.e.s sur leur abondance et nous sommes accordé.e.s sur les meilleures recettes dont nous serions bientôt régalé.e.s. Revigoré.e.s par une nuit fraîche, nous étions détendu.e.s. Sur les branches, les oiseaux/selles s'en donnaient à coeur joie. Ravi.e.s et bercé.e.s par ces ritournelles, nous échangions, satisfait.e.s des propos aimables. Nous décidâmes de partager notre repas. Repu.e.s par une belle omelette de cèpes, nous sommes convenu.e.s d'une promenade digestive.
Arrivé.e.s au bord de la rivière, nous fûmes rapidement assis.e.s, puis allongé.e.s sur une herbe ombreuse. Indolent.e.s, alangui.e.s, presque endormi.e.s, nous regardions voguer les "merveilleux nuages" en papotant. Quelques promeneurs/euses, attiré.e.s par nos rires se sont approché.e.s, amusé.e.s par nos plaisanteries. Le temps s'écoula vite et, reposé.e.s, enchanté.e.s par ce radieux premier jour d'automne, nous prîmes le chemin du retour. En chemin, nous regardions, émerveillé.e.s, subjugué.e.s, le couchant se teinter de rouge et d'or.
A peine rendu.e.s, au moment de nous séparer, nous nous sommes félicité.e.s d'une si belle journée qui nous avait comblé.e.s et nous sommes entendu.e.s sur le projet de recommencer.
J'espère, cher.e.s ami.e.s médiapartien.n.e.s, vous avoir réjoui.e.s, sans jalousie, avec la fraîcheur de ce récit qui vous trouvera peut-être inspiré.e.s pour nous conter aussi un beau souvenir.
Soyez remercié.e.s de m'avoir lue.