D’abord, penser à encourager les enseignants …
Le 3 juin était projeté à Paris, au cinéma Gaumont Alesia un film original. Il était l’aboutissement d’un projet élaboré à l’origine, sur la base du programme Erasmus, par des enseignants et des parents d’élèves du lycée parisien Alberto Giacometti.
Persuadés que les enfants apprennent plus facilement les langues par le biais de la chanson, ils ont produit, avec la participation enthousiaste des collégiens de cinq pays européens, une comédie musicale.
Ces cinq pays engagés avec l’établissement du 14ème étaient l’Italie (Palerme), le Royaume Uni (Alnwick), l’Allemagne (Böblingen) et l’Espagne (Algarrodo).
Tous se sont impliqués, adolescents et adultes, et, chacun apportant sa pierre, ont conçu les paroles, les musiques et les chorégraphies.Un travail énorme, occupant pendant plusieurs mois, sur leurs temps de loisirs, les organisateurs et les jeunes acteurs. Des rencontres se sont produites dans les divers pays, les familles se chargeant, les unes les autres, de l’accueil et de la prise en charge des équipes. Des échanges ont eu lieu, des amitiés se sont nouées qui persistent, y compris entre les familles. Chacun a été amené à parler, à chanter dans la langue des autres de façon ludique et joyeuse.C’était vraiment l’Europe amicale telle qu’on peut la souhaiter.
Un réalisateur, Luc Porta, généreusement, s’est enthousiasmé pour ce projet et en a tiré un film d’une grande fraîcheur, révélant toute son originalité. La salle était comble ce 3 juin, réunissant tous les acteurs concernés et de nombreux parisiens séduits par le sujet.
Un regret : aucune des autorités de l’Education Nationale qui ont été invitées ne s’est manifestée ni ne s’est fait représenter. Pas plus que madame Macron censée s’intéresser à la jeunesse.Quand on émet des critiques sur l’école, et des volontés de changement, il serait peut-être bon d’encourager les initiatives et le travail des enseignants.