Cinq pièces miniatures sont arrivées et sont traduites. Chacune d’elle aborde un thème différent : la falsification de l’histoire, l’insécurité, la corruption, les conflits de territoire, la religion, les lois agricoles européennes.... Le pitch des trois premières :
- That moment de Nicoleta Esinencu traduit du roumain (Moldavie) par Alexandra Lazarescou
That moment a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. Même si le texte semble être une fiction, les évènements qui s’y déroulent sont basés sur des faits réels. That moment parle d’argent, de carrière, de politique et de mensonges. Et aussi de that moment quand tu es « adibas » et que tu rêves de devenir « adidas ».
- Bélial de Yannis Mavritsakis, traduit du grec par Michel Volkovitch
Bélial est un démon associé au mensonge. Son nom veut dire »celui qui ne vaut rien »
Ce conte noir (un passant et une femme qui ramasse des herbes) raconte qu’en utilisant un sentiment ancestral, la peur, on peut faire croire ce que l’on veut aux gens et les manipuler sans limites, et même de façon assez grossière, avec une simple rumeur, ils se laissent hypnotiser. On pourrait même les mener au suicide.
- Le Collaborateur de Josep Maria Miro, traduit du catalan par Laurent Gallardo
Un biographe souhaite rencontrer un homme public notoire mais celui-ci est malade. Dans sa quête de vérité, c’est donc à un tiers que doit s’en remettre le biographe. Mais peut-il se fier à la parole de ce témoin pour retracer la vie d’un homme dont le destin a partie liée avec l’Histoire ? Biographe et témoin sont-ils prêts à collaborer ? Comment se constitue une vérité historique ?