Ségolène Royal : L'économie, l'écologie et la valeur travail !
Extrait de "Si la gauche veut des idées"
Ségolène Royal pense que le travail doit cesser d’être une servitude pour être un au contraire un facteur d’épanouissement individuel(le salaire, les conditions de travail) et collectif (les normes environementales, la créativité du salarié)
Comme le dit Ségolène dans son dernier ouvrage « Si la gauche veut des idées » : La valeur travail, c’est d’abord la possibilité de s’y épanouir et donc le rendre plus humain dans tous les sens du terme : salaires, conditions de travail, perspectives de conciliation de la vie familiale et professionnel.
Pour elle c’est la mauvaise qualité des relations de travail qui constitue le frein le plus massif au dynamisme de l’économie française.
La défiance, la méfiance, l’archaïsme du management, le manque de transparence et donc l’incapacité à fédérer toutes les énergies pour anticiper, provoquent inefficacité économique, tensions et délocalisations sauvages. Ségolène Royal propose la création de « cercle vertueux » au sens ou la confiance crée de la valeur ajoutée. C’est par l’amélioration des relations de travail que l’on pourra mettre l’économie au service de l’humain.
Dans son livre, elle explique également que la croissance doit désormais s’appuyer sur trois piliers d’égale valeur : la valeur économique, la valeur sociale et l’édifice environnemental.
Elle exprime clairement que l’économie de marcher doit être encadrée et s’accompagner de progrès sociaux et de mesures de protection de l’environnement. Pour cela nous avons besoin d’un état fort, qui donne des orientations claires et stables, qui apporte les garanties d’une répartition équitable des profits et qui prend en compte les couts écologiques des activités économiques.
Pour elle ces règles doivent devenir mondiales afin d’empêcher la délocalisation des industrielles plus polluantes dans le pays émergents.
Ségolène Royal nous explique que dans la région qu’elle préside, une entreprise chimique a délocalisé son activité en Chine parce que là, elle pouvait polluer !
En un mot, les mêmes règles doivent s’appliquer à tous les pays et doivent être supervisées par une Organisation mondiale de l’environnement.