Si Mélenchon était le seul à y croire personne n'en parlerait. Mais bien d'autres y croient !
Il y a bien sûr, pour commencer, tous les insoumis qui y croient (toujours plus nombreux ça finit par faire du monde !), et ils sont bien placés pour constater sur le terrain la vague qui monte, qui monte qui monte ...
Mais pire encore que les insoumis, il y a aussi Macron qui commence à le croire, Fillon aussi, et Le Pen aussi, (ne parlons même pas de Hamon pour lequel la chose est entendue !). Ces trois là se mettent à lâcher leur coups, souvent maladroits et mus par une forme de panique, ça part dans tous les sens, ça finit souvent dans la confusion, et surtout ça montre une faiblesse des argumentaires mal préparés à faire face à un programme cohérent ... chacun en est à sortir des vieilleries qui ne collent ni au programme l'Avenir en commun, ni aux circonstances ni au candidat Mélenchon 2017 !
Et puis la finance aussi le croit, bien sûr voilà qu'elle menace, pas besoin qu'on la désigne pour ennemie, elle sait bien, toute seule, déterminer qui sont ses amis et ceux qu'elle craint, le partage des richesses n'étant pas sont fort, les combats contre les inégalités sociales la défrisent toujours ... mais il va bien falloir qu'un jour, tel Roosevelt dans les années trente, on remette la finance à sa place : la politique ne se fait pas à la corbeille disait De Gaulle ! Mélenchon ne dit rien d'autre, il est tant de faire en sorte que l'argent redevienne un moyen et non pas une fin en soi qui commande la politique
Pire encore les bookmakers anglais aussi eux commencent sérieusement à croire en une victoire du candidat Mélenchon, eux qui ne font pas de sentiments. Car que ce soit les "Insoumis" ou leur ennemis de la finance (dont Fillon, Le Pen et Macron sont des visages) on pourrait leur reprocher un certaine impartialité dans leur jugement, tandis les bookmakers anglais eux n'ont d'yeux que pour leur Dieu "fric" : s'ils peuvent en gagner en jouant Mélenchon ils n'hésitent pas un instant, sans état d'âme ils parient..
Enfin il y a la presse, elle-même s'émeut ! Mélenchon peut être au second tour et même gagner ensuite ! C'est la sidération qui gagne les commentateurs auto proclamés avertis. C'est bon signe tout ça. Voilà la France Insoumise qui dérègle la machine à formater l'opinion comme une boule dans un jeu de quilles ! Hier sur la 5 l'animatrice se lamentait ; "Mais alors, on en a pas deux qui se dégagent dans les sondages avant le premier tour ! Du coup des gens sont perdus ils ne savent plus pour qui voter ". En voilà une qui a besoin que les sondages lui désignent pour qui elle doit voter, sans les sondages elle est perdue la pauvrette ! ça ne lui viendrait pas à l'esprit de regarder les programmes ! Et ça se prétend journaliste ! Il faut dire qu'avec Barbier sur le plateau, Fressoz, Nay et deux ou trois autres du même tonneau, toujours les mêmes, elle n'est pas prés d'être correctement informée sur les programmes vu que ces "expert(e)s" bavardent entre eux comme s'ils étaient "hors sol", ils bavardent de politique fiction, de politicailleries qui ne sont même pas au niveau du comptoir du bar du commerce. Ils bavardent entre eux, dans leur bocal, sans rien percevoir de ce qui se passe en dehors de leur petit monde ...Horreur Mélenchon va faire payer des impots aux plus riches pour renforcer les services publics qui sont le patrimoine des plus défavorisés ! Ah ils se sentent concernés avec leur salaires à plus de 10000e voire 20000 € ! Savent-ils qu'il y a tout de même des smicars, et d'autres qui ne le sont même pas, qui les écoutent encore ? De moins en moins c'est vrai, mais quand même ! Dans leur bulle parfumée tout va bien, merci, enfin tout allait bien tant qu'on avait Le Pen comme épouvantail pour nourrir, avec les affaires de Fillon, les chroniques, ça permettait de causer "bien pensants", et puis on avait Macron désigné Président, tout allait bien dans le meilleur des mondes médiaptiques, et voilà que la France insoumise surgit ! Dommage !
Mais soyez sans crainte, après le premier tour, tous ces experts en vérités invérifiables vous expliqueront doctement en quoi ils avaient bien raison de s'être trompés. Pour eux de toute façon il y a une certitude : si les électeurs ne votent pas comme ils le devraient selon leurs analyses, ce sont les électeurs qui se seront trompés, CQFD