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Billet de blog 19 septembre 2015

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Précarité et dégradation du travail : préoccupation numéro 1 des français

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Précarité et dégradation du travail : préoccupation numéro 1 des français

Le travail est l'une de nos préoccupations les plus majeurs. Le travail, c'est l'épanouissement personnel, c'est notre ouverture vers la société, c'est la base financière pour pouvoir pour nous-mêmes et nos chers. Mais le travail a vu une dégradation progressive, et soyons clair, voulu et programmée par la gauche et la droit néo libérales depuis une trentaine des années. Il en est qu'aujourd'hui on ne trouve presque plus un emploi stable. Et qu'on soit en intérim, CDD ou CDI, dans le privé ou dans le public, tout le monde doive faire face à une logique de calcul, de l'aussitôt possible, du harcèlement gestionnaire. On s'est fait déposséder du travail.

La précarité du travail est la source principale des sentiments d'inquiétude. Pour ceux et celles que sont déjà dans la galère, et pour ceux et celles qui ont peur de s'y retrouver. La gauche et la droite néo libérales prefèrrent de ne pas en parler - c'est bien eux qui ont voté pour ces lois. Seul le Front National prend ces sentiments au sérieux. Il a raison, car les liens entre la montée de précarité, le taux d'absentéisme aux élections et la vote pour le FN sont indéniables. Mais en lieu de s'attaquer aux vraies sources et de présenter un alternatif crédible, le FN préfère brouiller les pistes en se prenant aux abus des allocs insignifiants ou aux étrangers pourtant là pour rien.

Si les partis réunis dans “le projet en commun”  (http://http://leprojetencommun.net/) ont vraiment l'intention de gagner les élections régionales de Midi Pyrennées – Languedoc Roussillion 2015, il faudra que les écolos sortent de leurs élitisme, les partis de gauches de leur nostalgie et qu'ils s'expriment bien plus clairement et explicitement sur le problème majeur de français.

Pour stopper la dégradation du travail commençons avec un conseil régional à l'oeuvre d'une société où ce n'est plus l'argent, la plus grande gueule ou le courte terme qui commandent mais une où tout le monde peut contribuer selon ses compétences, dans la dignité et le respect. Pour une société qui n'épuise pas ses sources humaines et naturelles mais qui en prend soins. Pour une société solidaire et durable !

Michael Kolkman - m.kolkman@helice.nl

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