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Billet de blog 15 août 2009

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IY 626 : Quelques informations sur les recherches.

Le 30 juin, le vol IY 626 de Yemenia Airlines disparaissait au large de Moroni (Comores) faisant 152 victimes.

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Le 30 juin, le vol IY 626 de Yemenia Airlines disparaissait au large de Moroni (Comores) faisant 152 victimes.

Après le pic médiatique consécutif au crash et une polémique plutôt stérile sur les avions poubelles partiellement déclenchée par des affirmations fausses du ministre des transports, le silence est retombé.

C’est même un silence de plomb qui règne dans la presse française et pourtant, beaucoup de nos concitoyens sont concernés. Pour avoir quelques infos on peut consulter le journal comorien Al-Watwan.

Il y a beaucoup de choses troublantes dans ce qui s’est passé après le crash. Si on a sauvé la petite Bahia, il n’y a pas eu de corps de retrouvé aux Comores ce qui est étonnant. De même pas de débris !

C’est assez surprenant de la part des pêcheurs comoriens. Sans parler des faux témoignages de gendarmes, des rumeurs les plus variées, des confusions entre restes humains et restes de cétacés ! Bref, le bazar. RFO Mayotte en a fait une synthèse.

Or 7 jours après le crash, on annonce la découverte de corps près le l’ile de Mafia en Tanzanie, 550 km de Moroni (cela fait une vitesse de dérive de 1,8 nœuds ce qui est assez étonnant) ! On parle désormais de 25 corps et de quelques débris mais pour l’instant, aucune identification n’a été effectuée.

Arrivé le 17 juillet sur la zone du crash, le navire hydro-océanographique français, Beautemps-Beaupré, a approximativement localisé les émissions sonores des boites noires et cartographié la zone sous marine concernée.

Comme les boites noires gisent par 1200 mètres de fond, il faut utiliser un robot sous marin pour les récupérer. L’utilisation d’un robot de France Telecom Marine, en opération au large de l’Afrique du sud avait été envisagée mais ce robot n’était pas disponible et surtout, n’est pas équipé pour découper les tôles de l’avion qui emprisonnent probablement les boites noires.

Le BEA a donc affrété un navire et les robots de la société américaine Phoenix International. L’arrivée de ce navire à Moroni est désormais imminente et les travaux de récupération devraient commencer dans les prochains jours. Si tout va bien cela devrait durer environ deux semaines.

Si l’on récupère les boites noires, il faudra ensuite les décrypter. Les autorités comoriennes n’ayant pas les moyens techniques pour réaliser cette tâche, le travail d’analyse sera sous traité, probablement au BEA.

Donc, si tout se passe bien, il y aura peut être un début d’explication dans un mois ou deux.

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