Tel est le titre de la traduction française de l’autobiographie de Wangari Maathai.
Le titre de l’édition originale en anglais : « Unbowed », évoque d’emblée un autre aspect de sa personnalité et de ses combats.
Née en 1940 au Kenya, d’une famille de paysans pauvres de l’ethnie Kikuyu, elle va effectuer un parcours assez extraordinaire si l’on repense aux conditions de l’époque dont beaucoup perdurent encore. Mais je ne vais pas tout dévoiler …
Je viens d’achever ma seconde lecture de cette autobiographie ce qui m’a donné l’idée de partager mon plaisir et mon étonnement avec les lecteurs de MediaPart.
C’est une humaniste, une féministe, une pacifiste mais aussi une militante écologique et politique ce qui lui a valu de nombreux emprisonnements. Elle a fondé en 1970 « le mouvement de la ceinture verte » ou « The Green Belt Movement ».
En 2004, elle a reçu le premier prix Nobel de la Paix décerné à une femme africaine pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ».
J’avoue bien humblement avoir complètement zappé cet évènement et avoir été plus tard attiré par le livre en furetant dans une librairie.
A lire « Celle qui plante les arbres » publié chez Héloïse d’Ormesson en 2007, traduction par Isabelle Taudière pour 23 Euros. Pour les anglophones qui préfèrent lire en version originale, on peut commander facilement « Unbowed » par internet si vous n’avez pas de librairie anglo-saxonne à coté de chez vous.
Bonne lecture à tous.