Ecolo zadiste indigné, chercheur au Pole Emploi en Moselle et parfois sur la ZAD
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La manifestation provoque des réactions dans les partis politiques qui s'expriment sur le sujet le 16 mai. Jaime Mayor Oreja, membre du PP et du Parlement Européen, critique l'intention des manifestants de renoncer à l'exercice de leur droit de vote, rejoint en cela par José Blanco, du PSOE36. Izquierda Unida approuve certaines des plaintes des manifestants mais admet ne pas avoir su les prendre en compte. Son coordinateur, Cayo Lara, défend le droit des jeunes à refuser d'être une « génération perdue » et critique l'évacuation de la Plaza del Sol le 16 mai37.
En France Jean-Luc Mélenchon encourage le mouvement, et déclare que le Front de gauche est la solution que les Indignés recherchent, alors que ces derniers critiquent justement les partis politiques et se prémunissent contre la récupération.
Le 3 août 2011 le président iranien Mahmoud Ahmadinejad déclare que l'existence de mouvements tels que celui des "indignados", en Grèce, en Espagne et dans beaucoup de pays occidentaux et la répression que ces mouvements subissent, montre le manque de démocratie en Europe38.
Le mouvement commence à avoir des répercussions au niveau politique et dans la vie concrète des citoyens, grâce à la mobilisation selon les principes de l'action directe39 :
des expulsions d'étrangers sont retardées grâce à la mobilisation d'assemblées de quartier ;
un boulanger, quelques individus dont un homme de 74 ans qui devaient être expulsés de leur domicile ou de leur boutique, les ont conservés ;
la loi sur la publication des patrimoines des hommes politiques devrait être votée beaucoup plus tôt, ainsi que la suppression des retraites complémentaires des parlementaires ;
certains partis ou hommes politiques renoncent à des avantages liés à leurs fonctions (véhicule de fonction) ;