Le mouvement du 15 mai s'est développé à l'étranger[réf. nécessaire]. En effet la communauté espagnole émigrée a organisé des manifestations et des campements de soutien dans des centaines de villes de par le monde[réf. nécessaire]. Des mouvement similaires sont donc apparu, notamment au Portugal, en France, en Allemagne, en Italie et en Angleterre. Les mobilisations, en mai 2011 sont bien moindres en dehors de l'Espagne. Il s'agit le plus souvent de manifestations quotidiennes rassemblant entre 30 et 300 personnes ; parfois, des camps sont montés.
Belgique[modifier]
En Belgique, le mouvement des Indignés s'établit dans plusieurs villes du royaume (Ixelles, Liège, Namur,...) et peut compter jusqu'à quelques centaines de personnes. Le 10 juin 2011 la police procède à l'expulsion du campement installé place Sainte-Croix à Ixelles40. Le 6 juillet 2011, même intervention pour les indignés de l’esplanade Saint-Léonard à Liège41 qui ont alors trouvé un autre site où s'établir42.
France[modifier]
En France, les premières manifestations de soutien aux espagnols voient le jour le jeudi 19 mai (3000 personnes ce soir-là sur la place de la Bastille43) et prennent de l'ampleur durant le week-end[réf. nécessaire]. Dans plus d'une cinquantaine de villes, des manifestations et des rassemblements de personnes ont lieu44. Des campements voient le jour dans plus d'une dizaine de villes, pour des durées variables (Paris, Lyon, Toulouse, Poitiers, Bayonne)[réf. nécessaire].
Grèce[modifier]
Le mouvement a véritablement débuté en Grèce le 25 mai. Suite à la diffusion massive d'une pancarte espagnole critiquant les grecs qui ne se révoltent pas face aux injustices qui les touchent, une multitude de grecs, dans une situation difficile compte tenu du contexte économique et financier de leur état, a répondu aux espagnols par des manifestations massives[réf. nécessaire]. Ainsi, à partir du 25 mai des campements voient le jour dans les principales villes grecques, et le 5 juin 2011, journée de mobilisation record en Grèce, on compte plus d'un million de manifestant dans tout le pays[réf. nécessaire]. En Grèce c'est la place place Syntagma qui est le symbole de la contestation des indignés. Les estimations donnent entre 100 000 et 500 000 personnes rassemblées en ce lieu dans la journée du 5 juin 2011[réf. nécessaire]. Le mouvement en Grèce a pris une telle importance que les centrales syndicales ne sont plus mobilisatrices pour contrer le gouvernement. Ainsi, le 15 juin un appel à la grève générale est lancé par l'ADEDY, principale base syndicale du secteur public, afin de rejoindre les « Indignés » devant le Parlement. A cette occasion ceux-ci ont annoncé leur volonté d'empêcher les parlementaires de débattre des nouvelles mesures d'austérités proposées par le gouvernement socialiste45. Après un été plutôt calme, le mouvement reprend en septembre
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Indign%C3%A9s#Sources