
(prospérité dans la bande de Gaza)
Ce qu'ont montré les révolutions tunisienne et égyptienne, c'est précisément que pour elles le conflit israélo-palestinien n'était pas du tout central, contrairement à ce qu'a essayé de nous faire entendre pendant des décennies la propagande pro-palestinienne.
Nulle part dans les soulèvements populaires, on n'a entendu prononcé le nom d'Israël ou de la Palestine. Il y a même eu à Tunis une grande manifestation de tolérance à l'égard des Juifs, ce qui ne s'était jamais vu depuis des lustres.
Les grands perdants des révolutions tunisienne et égyptienne, ce sont à l'évidence les Palestiniens, complètement oubliés par les masses arabes dressées contre leurs despotes. La propagande pro-palestinienne en a pris un bon coup dans l'aile...! Et c'est tant mieux. Les masses arabes ont compris qu'on leur faisait prendre des vessies pour des lanternes en leur mettant perpétuellement sous les yeux un conflit dont elles n'avaient que faire pour mieux les asservir à leur condition misérable en les empêchant de lutter contre leur régime de dictature et de devenir les sujets de leur histoire.
Cette analyse est d'ailleurs confirmée par le Premier ministre anglais en visite au Qatar, où il a déclaré mercredi que certains dirigeants du Moyen-Orient utilisaient le conflit israélo-palestinien pour détourner l'attention de leur peuple de leurs propres régimes oppressifs ; en résumé que les Palestiniens servent de distraction aux dirigeants arabes. "Dans trop de pays du Moyen-Orient, des dirigeants disent à leur peuple « Indignez-vous pour cette cause mais ne vous indignez surtout pas sur le fait que vous viviez dans des sociétés obscurantistes », a déclaré David Cameron devant un parterre d'étudiants au Qatar.
On peut y lire aussi indirectement un démenti cinglant du fascicule de Stéphane Hessel promu au statut de grand sage par Médiapart, qui se rend dans la bande de Gaza pour y serrer la main du Hamas sans même évoquer le sort de Guilad Shalit et conspue allègrement Israël mais ne dit pas un seul mot du malheur des masses arabes. On voit aujourd'hui ce qu'il en est en réalité : une propagande haineuse fabriquée de toute pièce par un média français à l'encontre d'Israël au service d'une imposture.