Depuis 1947, le centre des préoccupations de l’assemblée générale des Nations Unies a été les réfugiés palestiniens:
a) 681 résolutions sur le conflit au Moyen Orient, donc 101 résolutions sur les réfugiés palestiniens;
b) Nombreuses agences et organisation de l'ONU chargées ou crées exprès pour protéger et soulager les réfugiés palestiniens; et
c) Au cours des dernières 60 années, des dizaines de milliards de dollars ont été déboursés par la communauté internationale pour subvenir aux besoins et porter assistance aux réfugiés palestiniens.
• Pendant cette même période, il n'y eu aucune résolution de l'ONU, aucune assistance apportée par les agences de l'ONU; ni aucune assistance financière fournie par la communauté internationale pour améliorer la situationdésespérée des juifs et autres réfugiés originaires des pays arabes.
• Dans tout les accords internationaux bilatéraux ou multilatéraux applicables (par exemple la résolution de l'ONU242, la Feuille de Route, la Conférence de Madrid, etc.) la référence aux "réfugiés" est générique, ce qui permet la reconnaissance et l'inclusion de tous les réfugiés du Moyen Orient – juifs, chrétiens et autres minorités.
* C’est la «Transjordanie» (créée en 1922 par l’empire britannique) qui a occupé et annexé les territoires de Judée et Samarie et Jérusalem-Est lors d’une guerre de conquête en 1947-1948. Elle devint alors la «Jordanie» et les territoires occupés, la «Cisjordanie». Aucun mouvement de libération palestinien ne se leva contre cette occupation, ni contre celle de la bande de Gaza par l’Egypte. La «Palestine» n’était pas encore née.
- Les Etats arabes n’ont pas intégré les réfugiés palestiniens, à l’inverse d’Israël pour ses réfugiés, pour en faire des foyers de guerre permanents.
- Les Palestiniens, y compris les «modérés», refusent toujours aujourd’hui le partage du territoire mandataire restant après la création de la Transjordanie, en refusant à Israël le droit à son caractère national juif, alors qu’ils définissent la Palestine comme arabe et islamique, une terre où, selon leurs documents constitutionnels et leur pratique, il n’y aurait plus aucun juif et où il n’y a déjà quasiment plus de chrétiens.
- L’existence d’Israël pose le problème du droit de vivre en sujets libre et souverains des nations non musulmanes dans l’aire musulmane. L’extermination des Arméniens, d’abord par l’empire ottoman, puis par le nouvel Etat turc a représenté la première répression d’une population dhimmie en quête d’indépendance nationale. Il n’y a quasiment plus de Juifs aujourd’hui dans le monde arabo-islamique et les chrétiens y sont en voie de disparition.