John Barry n'est plus...Vous lirez un peu partout quel homme il était et surtout quel compositeur de talent il fut. Ce billet n'est que le simple hommage d'un admirateur, parmi de milliers d'autres.
Ces mélodies, so british, mêlant instruments autant classiques, que jazzy, qu'exotiques, une transversalité et un mêlange savant des sons qui rentraient dans nos esprits sans forcer pour ne jamais en ressortir.
Ces musiques mettaient en valeur des divertissements populaires : James Bond, bien sûr, mais aussi des séries TV de la ITC au début des années 70.
Distinction et modernité, classicisme et un zeste de subversion : l'esprit anglais résumé en quelques notes. En filigrane, une Angleterre qui avait depuis longtemps perdu de sa superbe impérialiste, une société en mal de repères, en pleins doutes mais aussi en pleine effervescence. Une sorte de période romantique comparable, à la notre, post napoléonienne.
Nos hauts de forme et nos redingotes étaient leurs chemises à rayures flashy et leurs pantalons crushed velvet, nos symphonistes étaient leurs groupes de Glam Rock, nos calèches étaient leurs barquettes à rayons et volant bois.
Nos toiles pompiers étaient leurs films psychédéliques...
John Barry était une "figure-culte" de ce monde à jamais perdu. Un peu de parfum sur une lettre d'amour oubliée dans sa boite en carton...Le magnétophone à bandes de ma prof d'anglais qui faisait "clac-clac" .
Farewell John !