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Billet de blog 10 juillet 2021

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A propos de la relation de travail entre un·e parlementaire et ses assistant·e·s

La notion de parlementaire employeur me paraît poser un certains nombre de problèmes.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La pratique actuelle de l'embauche par les parlementaires de leurs assistants me paraît depuis longtemps poser un vrai problème. Est-elle ancienne, je ne sais pas ?

Bien sûr de nombreuses affaires ont été révélées depuis plusieurs années, sur la manière dont la relation de travail se déroule, parfois brutale, ou anachronique, en tout les cas très mal encadrée par des textes de droit.

Je pense, quant à moi, qu'il est indispensable que cette question soit cadrée, comme un exemple de gestion sociale, dans l'enceinte du parlement, qui est là ou se fait la loi. Malgré plusieurs réformes sur le statut de ces assistants, ces dernières années, le compte n'y est pas.

Je pense qu'il serait indispensable que ce travail d'assistant soit sous le contrôle strict du parlement (que ce soit l'assemblée nationale ou le sénat).

Que les choses soient dites clairement, l'employeur doit être le parlement, point final sur la question du statut. Chaque assistant(e) aurait le même statut, une rémunération identique (ancienneté, qualification, formations etc..) .

Charge ensuite aux parlementaire de signer une convention avec le dit parlement pour avoir la gestion quotidienne de ces salariés.

La pratique actuelle est une pratique libérale tant du point de vue du salarié que de celui du parlementaire.

Remarque plus générale sur les parlementaires, je pense que si leur statut doit être garanti par la constitution, leurs indemnités, et les frais attachés aux collaborateurs et autres frais doivent être décidés et sous le contrôle des citoyens et non par les parlementaires eux mêmes.

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