« c'est dire non pour commencer...sans violence aucune, sinon celle du dérèglement total de la hiérarchie des servitudes, la grève lance le pavé de notre esprit au visages de nos tourmenteurs.
Impalpable, pacifique et ferme, elle oppose à la force ce qui ne peut être contraint. Par elle nous établissons d'autorité, ne serait-ce qu'un instant et avec le seul recours de nos voix, un ordre juste du monde par de-dessus l'horlogerie déglinguée de l'époque.Nous disons que nous sommes ici et que toute règle, désormais, devra tourner autour de nous..... »*
Extrait du livre vivifiant de Léonard Vincent, mis en parallèle avec les grèves de ces derniers jours,
et les différents appel à une grève générale, ainsi qu'avec un blocage et un déni de l'assemblée nationale.
L'assemblée nationale et les députés, ont été instrumentalisés durant cinq ans, lors du dernier quinquennat, pour valider sans aucun débat la plupart des textes et des lois présentés par le gouvernement d'Edouard Philippe. La majorité LREM pléthorique, ne laissa aucune place à l'oppostion.
Une nouvelle législature commence ou la majorité relative remplaçant LAREM aurait pu négocier avec l'opposition afin de co-construire des textes . Évidemment le pouvoir Macronnien ne peux accepter cette nouvelle donne et préfère aller à l'affrontement, derrière un discours de recherche de consensus.
Les derniers jours un pas a été franchis en utilisant l'article 49.3 de la constitution, permettant de considérant un texte approuvé sans vote.
L'opposition, en particulier la Nupes, n'ayant que l'arme de la motion de censure pour exprimer son opposition au fond des textes ainsi que son désaccord sur la méthode employée.
Nous allons donc assister, ces prochains jours à une succession de « 49.3, suivi de motion de censure », stérilisant ainsi le travail des députés de tous bords.
Je propose à la représentation nationale, de formaliser son désaccord avec le coup de force permanent du gouvernement mais aussi afin de donner l'exemple à tous les français de l'utilisation d'un droit, celui de la grève, générale, massive.
Mesdames, messieurs les députés, sénateurs etc …mettez vous ...en grève !