Trés bonne intervention de ce sympathique Quintennens. Mais c'est c'est le "non dit" qui frappe et que l'on retient
Quel est le principe, le concept, qui constitue le socle idéologique de base à partir duquel des partis ou des groupes de pensée peuvent envisager de mettre en place une politique commune ?
S'agissant d 'une politique de gauche il s'agit obligatoirement des analyses de Marx qui démontrent d'une manière incontestable les effets nocifs et délétères du systhéme capitalise. Anticapitalisme et marxisme sont indissociables. C'est en ^partant de cette évidence qu'il parait possible et souhaitable pour tous les électeurs progressistes de constituer une alliance permettant de constituer une majorité de gouvernement. Or dans le discours de M Quintennens le mot marxisme n'est cité que du bout des lèvres et nullement conçu comme étant un point commun ou un terme fédérateur. Ce fait se retrouve d'ailleurs avec le discours habituel de LFI , dont bien sûr Melenchon, qui évite systématiquement de faire référence à l'idéologie marxisme. Au lieu de considérer celle-ci comme une des premières conditions de rapprochement des forces de gauche et de la brandir comme étendard mobilisateur pour appeler au rassemblement lors des élections, le terme n'est utilisé qu'en second plan presqu'en cachette.
Ce ci me semble être une erreur à plusieurs titres
D'une part cette omission ne permet pas de mettre en évidence l'importance de l'économie dans la conception de toute politique. C'est bien par son système économique que se caractérise le capitalisme et c'est bien par un changement de ce système que tout progrès social est possible. Marx l'a bien démontré
D'autre part. les français se trouvent actuellement désabusés par suite des résultats électoraux conséquence de l'émiettement des partis ou groupements de gauche.Cette division qui interdit la constitution d'une majorité électorale a été fort démobilisante. Alors que potentiellement une majorité semble exister dans notre société, la dispersion des voies et l'abstence d'espoir de résultats positifs, source d'abstention, rendent impossible son expression. Par son attitude lors des dernières élections et à travers la déclaration de Quintennens on ne ressent aucune intention de rechercher un rapprochement entre eux des différents organismes. Bien sûr sont formulés des appels aux citoyens par tous les partis pour venir rejoindre le leur mais jamais d'initiative pour des discussions pour expliquer quels sont les divergences entre les positions.permettant de faire des choix.. Une attitude hégémonique semble prévaloir, alors que devraient plutôt être proclamés les points hautement fédérateurs parmi lesquels figure l'adhésion au marxisme
l serait bon que les dirigeants de LFI montrent qu'ils consacrent leurs efforts à la recherche d'une solution pour fédérer toutes les forces progressistes sous une perspective marxiste sans esprit de chapelle, ou d'hégémonie.
Les résultats des dernières élections ei le volumes des abstentions montrent à quel points sont faibles les connaissances de nos concitoyens en matière d'économie et d'instruction civique. Les raisons de cette situation ne sont pas dues au hasard. Il appartient à tous ceux qui aspirent à un progrès social de concourir par tous leurs moyens disponibles à une émancipation des citoyens. Une initiation au marxisme serait de nature à donner à tous les citoyens des éléments de compréhension du fonctionnement de l'économie et des caractéristiques du capitalisme Une des priorités dans les programmes d'un parti comme celui de LFI devrait consister à la mise en place d'outils pédagogiques destinés à one large diffusion. Par ailleurs les responsables devraient préparer un maximum de militants aptes à figurer dans les débats, les forums télévisés où le plus souvent ne sont présents que des orateurs adeptes du néolibéralisme, ce qui conduit à en banaliser la pensée commune.
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