Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le constat est plutôt simple : de l’Estonie à la Bulgarie, de la Pologne à la Croatie, à l’ensemble des pays « intégrés » à l’UE le salaire minimal se situe au dessous de 400 euros. Au sein des pays de l’ex CEE, il se situe trois à quatre fois plus haut (autour de 1.400 euros) Au sein des pays dits « en restructuration » on essaie de rabaisser les salaires au niveau des « nouveaux venus » : il sont déjà autour de 500 euros en Grèce et au Portugal, et de 700 en Espagne. Cette réalité, observable à l’œil nu, n’est pas autre chose qu’un levier pour niveler par le bas la totalité ou une grande partie des salaires de l’ensemble de l’espace européen. Sans chichis néolibéral, ni baratin social-démocrate. Et c’est ce processus que l’on nomme « réformes ». Reste les exceptions chypriote et maltaise où là, de manière exemplaire, on casse les outils spécifiques de ces deux pays, au profit du blanchisseur luxembourgeois. N’est-ce pas monsieur le président de la Commission ? En sus, on nous prend pour des lapins crétins, le sommes-nous ?
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.