Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Les dessins de Charlie vont attiser la haine nous sermonne l’université d’al - Azhar. Pas les meurtres de sang froid commis par des autistes adorateurs de Mahomet avec lequel - croient-ils - ils sont en communication téléphonique directe ? Rire posthume qui justifie l’existence même de Charlie : le crayon plus fort que le fusil… Dans cet environnement quasi surréaliste que fut la grande marche républicaine, les blagues vivantes fusent : le premier ministre grec responsable de la fermeture de la télévision d’Etat et du licenciement de milliers de journalistes manifeste pour la liberté de la presse. Bongo fils aussi. Sarkozy se faufile pour être au premier plan, comme une lycéenne groupie dans un festival rock. Copé traîne bygmalion comme un boulet, pareil à la mouche que Plantu dessinait autour de Sarkozy. Rue Charonne les flics sont applaudis par les manifestants. Oxymore drolatique. Le blanchisseur du Luxembourg, désormais président de la Commission, hagard dans sa doudoune, essaie d’être triste. Il se croit à un enterrement tandis qu’il s’agit d’un sursaut citoyen de ceux qui ne lui présagent rien de bon. Que dire du président milliardaire ukrainien qui croit que la presse n’existe qu’aux ordres ? Ils disent nous sommes tous Charlie et celui-ci leur répond : vous êtes tous des charlots. Netanyahu, lui, ne compte pas : il est là pour les victimes juives et pour la lutte contre le terrorisme. Hors sujet. Tout comme les dignitaires musulmans : ce sont les seuls à avoir la trouille. Pour leur communauté, bien sûr. Le fait est que la blague ultime réside en cette concentration de religieux venus rendre hommage à la bande la plus anticléricale de France et de Navarre. C’est pas Pascal qui disait : la seule religion contre la nature, contre le sens commun, contre nos plaisirs, est la seule qui ait toujours été ?
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