Avis de décomposition, danger

Ce n’est plus une recomposition, plutôt une décomposition de notre système politique. La preuve ? La disparition du surmoi éthique, politique et démocratique des partis - et de leurs représentants - qui le composaient.  Fillon en est l’exemple le plus criard, mais les libertés que prennent les caciques socialistes avec les règles élémentaires du suffrage, celle que prennent les représentants du FN avec les faits, l’attitude clairement opportuniste et amorale des députés centristes,  indiquent que nous sommes dans une phase sans foi ni loi, un sauve-qui-peut des appareils. Le support idéologique des uns et des autres étant sacrifié à l’autel d’une sublimation de l’excuse, par un harakiri de l’entendement. Dans ce jeu de massacre, il serait salvateur que les citoyens ne suivent pas le chemin de leurs édiles et qu’ils y voient la possibilité d’une libération politique et culturelle, comme ce fut le cas pendant les périodes décadentes qui engendrèrent la Cité grecque, la Renaissance ou les Lumières. Ey qu’ils tournent le dos à la libération des instincts morbides, comme ce fut le cas avec l’Allemagne nazie ou l’Italie mussolinienne…