Stockage à terre des résidus de bauxite à Manjo Garri. Commune de Bouc Bel Air.
Début décembre 2014, deux médias publient après analyses la composition et les valeurs des résidus issus du traitement du minerai de bauxite.
Rien de bien nouveau, la composition a été publiée en janvier 2006 par l’industriel (IDE) ainsi que l’étude d’impact de novembre 2005 pour la radio activité nécessaire à la demande d’autorisation Préfectorale ICPE.
La communication de l’industriel du 22/12/2014 confirme la non toxicité.
Le tableau produit concerne que les valeurs de la composition, le fruit des résultats des diverses publications rien de plus.
AFFIRMER N’EST PAS PROUVER.
La contradiction est totale entre les deux études de radioactivité de décembre 2014 de la CRIIRAD et l’industriel étude d’Algade du 15/02/2005.
Informations nouvelles :
Il a été procédé avec le concours de la journaliste Barbara Landrevie courant novembre 2014 à des prélèvements sanguins, d’urines et de cheveux par un laboratoire d’Aix en Provence afin de contrôler l’atteinte éventuelle à la santé des riverains.
Les échantillons ont été envoyés suivant un protocole bien précis à un laboratoire de Toxicologie spécialisé à Paris pour analyses.
Les six riverains concernés ont pris connaissance par écrit de leurs résultats en toxicologie.
Courant de cette semaine, j’ai rencontré deux riverains qui se sentent totalement abandonné de tous avec leurs soucis de santé.
L’action des riverains à partir des éléments nouveaux de toxicologie.
Les autorités malgré de nombreuses relances restées sans réponse seront saisies y compris le Ministère de l’environnement, Mme Royal a depuis Lima pris position.
L’interprétation des résultats par les moyens de l’Etat est nécessaire afin de contrôler les facteurs externes, inhalation et ingestion.
Déterminer s’il existe un lien entre la composition, les valeurs relevées des résidus et les résultats biologique. Nous devrons attendre les conclusions des Professeurs en toxicologie pour avoir des certitudes.
Une mission confiée à au moins deux professeurs en toxicologie indépendants est une obligation au vue des résultats biologique.
Des investigations et études approfondies du site sont indispensables.
L’étude en cours du BRGM ne concerne que les rejets en mer des effluents liquides après l’avis favorable de la DREAL, du Parc des Calanques.
Les riverains sont depuis fort longtemps (20ans) exposés à une toxicité chronique même si elle reste à en évaluer les risques et séquelles.
Le 30/01/2015, le maire de Bouc Bel Air prenait un arrêté n° 2015-08 pour interdire les prélèvements d’eau « impropre à la consommation dans la nappe phréatique » la zone concernée est mitoyenne au stockage sur 30 ha des résidus de bauxite, la nappe affleure à moins d’un mètre de la surface.
Le communiqué du Préfet (pref13@gmail.com) indique que la résurgence présente un lien avec Mange Garri. La société Altéo exploitant est mise en demeure avec obligation de mener des études sur l’origine de cet écoulement.
La preuve que les eaux souterraines sont impactées. Nous y reviendrons.
Le maire curieusement dans son Arrêté ne parle pas d’Altéo. Sa décharge est située en zone naturelle inconstructible (NP) elle est totalement ignoré.
Zone étudiée, envolement de poussières, particules fines, ultra fines.
Dans le cadre du contrôle Préfectoral l’industriel a produit l’étude Antéa de décembre 2013 n° A 72 432/A qui concerne sept communes :
Gardanne, Aix en Provence, Bouc Bel Air, Mimet, Simiane Collongue, Cabries, Meyreuil.
Une population de 200 000 habitants dont 35 % à risques (enfants et personnes âgées)
Paris, capitale pour l’environnement ?
Les signataires de l’Appel de Paris, sont pour la création du « crime environnemental » débouchant sur la pénalisation.
La Conférence de Paris de Mai 2015 sur le climat est-ce l’occasion pour apparaitre comme l’excellence environnementale ?
Une grande ambition certes, mais les riverains et les populations concernés sont dans l’attente.
L’héritage Pechiney : serait-ce aussi le thorium ?
Simiane Collongue le 31/01/2015. Publication du dossier complet à suivre.