Cinquante années, qu’industriels et scientifiques imposent leurs avis.
La recherche du rapport de la commission de l’Assemblée Nationale présidée par André Gougenheim de 1965 a été un véritable parcours du combattant.
Ce rapport a été repris par le Conseil d’Etat pour débouter la commune de Cassis de son recours dès 1968, contre la canalisation (DUP voir contribution précédente).
En effet, l’avis favorable aux rejets est dû à la réputation, la personnalité des experts, leurs renoms, l’infaillibilité, le manque de loyauté, partie pris.
Les analyses complémentaires de l’enquête publique retirée en avril 2015 apportent la démonstration de la faillite de nos cerveaux.
Au fil des années, ce rapport a totalement été occulté, méconnu sauf aux industriels et aux services de l’Etat fort complaisant en la matière.
J’ai consulté les opposants aux rejets, je n’ai obtenu aucune information.
Pugnace, j’ai interrogé la mairie de Cassis, le CG 13, on ne retrouve rien.
Je me suis tourné vers L’institut de l’histoire de l’aluminium (IHA) après deux mois d’échanges je viens d’obtenir les premières informations après intervention du député Prémat très attaché aux rejets des boues rouges.
La totalité du rapport sera bientôt à notre disposition j’ai demandé à M. le Député que je remercie et sur les indications précises de l’IHA :
Prendre contact avec le service d’archives ministérielles qui détient les anciens fonds du ministère des travaux publics commanditaire du rapport original.
Le rapport du Député Garcin, rapporteur de la Loi sur l’eau de 1964 est normalement accessible aux archives de l’Assemblée Nationale.
Je remercie mes correspondants pour m’avoir entendu.
La synthèse des conclusions « Alumine et Méditerranée « (1965) ci-dessous :