Les emplois des gens de mer sont-ils moins nobles que ceux de la bauxite ?
Maires des communes du littoral, élus (es) de Marseille Provence Métropole, membres du Conseil d’administration du Parc des Calanques ne vous laissez pas manipuler, manœuvrer par la communication du Fonds Communs de Placements à Risques (FCPR) américain propriétaire d’Alteo.
L’objectif, obtenir la prolongation d’ autorisations de longues durée pour revendre dans les deux ans à venir sachant que les rejets en mer au lieu d’une décharge contrôlée à terre aurait un coût 15 millions par an, idem pour Bouc Bel Air alors qu’aujourd’hui cela revient à 1 million d’euros.
Pour se débarrasser de l’usine de bauxite, Rio Tinto Alcan, s’est engagé à payer 24 692 179 euros payable en 4 annuités à partir de 2012.
EMPLOI INDUSTRIEL QUAND LE FCPR DIT LA VERITE ?
Sources des informations :
1/Conditions des apports de juin 2012 :
Total 708 emplois directs pour 4 usines, 3 en France et 1 en Allemagne
Gardanne 400 (13 )- Beyrède 100 (65) - La Bathie 160 (73) –Teutscenthal 48
2/ Dossier technique, enquête publique en cours, 386 sur le site.
3/ Communication Altéo, 350 directs et 250 sous-traitants soit 600.
4/ La Provence Mme Milon le 20/07/2015, 900.
5/ Conseil municipal de Bouc Bel Air juillet 2015, 900.
6/ Communication Maire de Gardanne octobre 2014 700 tout comme la communication d’Altéo qui « parie sur le vert ».
7/ Communication Rio Tinto 2007, 394.
8/ En interne à l’usine il est confirmé à fin Juin 2015 :
380 emplois directs dont 60 CDD.
A titre indicatif, 120 emplois dédiés à la transformation du minerai.
Le laboratoire de recherches et développement : effectif non précisé. Il était près de 130 en 2003.
L’inflation des effectifs trouve son apogée dans la luxueuse plaquette de 12 pages intitulé « VOTRE AVIS COMPTE « déposée aux services urbanismes des mairies, une coordination exemplaire, Préfecture, FCPR.
Ce document est destiné à convaincre les citoyens qui se présenteront chez le Commissaire dans les locaux mis à disposition par les mairies.
On y trouve, page 2, 400 emplois directs et 700 indirects, soit 1100.
Pour ce qui est des sous-traitants, aucune vérification possible, de 250 on est passé à 700 invraisemblable et invérifiable. Pourquoi pas 2000.
Des chiffres gonflés pour appuyer le chantage à l’emploi et le positionnement politique des sponsors du FCPR.
Les Gardannais ne se sont pas trompés, M. Mei le maire réélu, lors de notre conversation m’indique qu’Altéo concerne 80 familles qui votent.
L’élection municipale à Gardanne de juillet 2015 a mis en évidence un partenariat, le député a récolté un puissant coup de pied en mode circulaire, avec 7,34 % des voix malgré le soutien affiché du Ministre et d’Altéo membre de l’institut qui paie une cotisation de 5500 € par an tout comme d’autres groupes de renom. Un lavage de cerveau puissant.
La bataille entre les Ministres Macron avec son relais local et Mme Royal un vrai problème, les citoyens sont otages de cette bataille dont l’issue n’est pas de prendre une décision sur l’ensemble de la problématique de la bauxite.
Les analyses complémentaires demandées sur des poissons de passage sont un leurre qui ne changera pas l’avis favorable, il est déjà acté et piloté.
L’enquête publique permettra le dépôt des remarques, le bilan avantages/inconvénients motivant les conclusions du commissaire débouchera fatalement et pour la première fois à un recours contentieux.
La tactique : montrer une France exemplaire en matière de lutte contre la pollution en attendant que passe la Conférence de Paris.
EMPLOIS DETRUITS PECHEURS ET GENS DE MER.
La pêche, une activité importante pour les communes du littoral, les marchés aux poissons à l’arrivée des pêcheurs une attraction touristique, une offre de produits en circuit court, la Provence que l’on aime et qui risque de disparaitre.
Les prud’homies : une institution qui a vu le jour au 15 éme siècle à Cassis, La Ciotat, Sanary, Bandol et Marseille les plus concernés en méditerranée par les rejets des boues rouges et l’émissaire de Cortiou.
Pêcheur professionnel, le 1 er prud’homme est d’abord un magistrat, assermenté, chargé de faire respecter les réglementations ( 845 textes), surveiller et alerter sur l’état écologique de la mer.
Faute d’études comparatives disponibles de cette zone, des témoignages et statistiques ont permis de justifier les propos.
L’accès aux archives indispensable faute d’état des lieux de la période 1960/1965. Le rapport du 14/09/2012 du Comité Régional des Pêches du 13 et sous l’égide du CG 13 ont été précieux.
Pour mémoire, le secteur de la Côte Bleue, Fos, du Grau du Roi est fortement impacté par les pollutions du Golfe du Lion en provenance à 80 % du Rhône. Plus de 1500 emplois ont disparus dont 600 au Grau du Roi.
En PACA aujourd’hui, la petite pêche du littoral, représente 600 bateaux, 900 familles en vivent. L’ensemble des emplois toutes pêches confondues est de 4500.
A/ L’emploi.
Pêche artisanale le long du littoral, un bateau désarmé c’est en moyenne 2 marins embarqué. A terre de 3 à 4 emplois et bien souvent le conjoint.
Pour l’estimation on retient 3, 5 emplois hypothèse basse, haute 4 emplois.
(Source rapport 14/09/2012 CRPMEM PACA, sous l’égide du CG 13).
Patrons pêcheurs en 2015. 1960/1965 Emplois détruits
La Ciotat 7 68 220
Cassis 6 52 160
Bandol 2 35 120
Sanary 7 47 140
Marseille 10 95 300
TOTAUX 32 297 940
Fourchette des emplois détruits se situe entre 940 et 1070 Retenue 1000.
Les emplois directs :
Patrons 265 plus variable conjoints.
Marins embarqués 1 dans l’estimation soit 265.
La petite pêche représente 82 % de marins en zone Marseille.
Emplois à terre dit indirects soit 2,5 à 3 emplois, soit 470.
Avitaillement, accessoires, réparations entretien, nettoyage, mareyeurs, coopératives ventes poissons, ventes directes sur les quais à l’arrivée.
B/ Pour la chaine alimentaire.
Le courrier du 12/07/2015 de M. Gérard Carrodano Magistrat, 1 er prud’homme de La Ciotat, (personne physique agrée par le Parc des Calanques arrêté n° 2014 – 005 du 29/10/2014) adressé à Mme Royal attire l’attention sur : «
Il y a 30 ans on remontait les boues rouges à partir de 250 m.
Aujourd’hui à 120 m.
Nous pêchions en périphérie, des congres, daurades et autres mérous de grands fonds,, la chaine trophique est totalement déséquilibré et nous ne pêchons plus.
L’industriel n’a cessé que de gagner du temps en faussant la rélité de l’impact et le chantage à l’emploi.
Les pêcheurs artisanaux nous sommes les garants de la bonne santé de la mer.
Les analyses demandées (pour l’enquête à ANSES) s’effectuent sur les quelques survivants de passage sur le canyon de Cassidane ancien poumon nourricier de la zone Marseille Cassis La Ciotat.
Les traces de boues sont vastes de Toulon à Sète y compris des prélèvements de boues en Espagne.
Les analyses ANSES publiées sont sans équivoques.
En Paca il s’agit encore de 600 bateaux qui font vivre 900 familles.
Renouveler une autorisation de rejets toxiques serait irresponsable. »
Ce que ANSES ne remontera pas dans ses filets, un squale juvénile maculée de boues rouges. Il se trouve entre les mains des affaires maritimes pour analyse depuis le 18/07/2015. Le même jour une dizaine dans le même état ont été rejetés.
Les pêcheurs du « dimanche » ne remontent plus de soupe de poissons, de daurade et loup qui étaient abondant avant 1965 jusqu’à y compris à rencontrer baleines et dauphins qui remontaient le long des canyons.
De nombreuses « barquettes marseillaise » sont à la vente (voir annonces) faute de poissons en Cassidane.
L’oursin se fait rare, on le retrouve à la sortie de l’émissaire de Cortiou, les larves en suspension qui assurent sa reproduction sont détruites par la toxicité des boues rouges, rapport CREOCEAN 1993.
Oui on retrouve un oursin égaré au droit de la canalisation, on a l’impression qu’il est perdu comme si il avait été déposé le temps d’une photo. Notre département autorise la plongée et les prélèvements en scaphandre autonome, une trentaine de licences sont délivrées.
Les violets ont disparus depuis un peu moins de 10 ans.
Les prud’homies sont à la disposition de tous pour réaliser un inventaire là où il faut.
Faut-il être savant pour ne pas s’apercevoir que le milieu est atteint ?
L’ESSENTIEL DES RISQUES POUR LE GOLFE LA CIOTAT/CASSIS.
Pechiney, un groupe à qui l’on n’a jamais rien refusé, qui a quand même été dépecé, en quasi faillite, la réglementation faite sur mesure a été habilement contournée la question centrale « comment qualifier les boues rouges « ?
Déchets, résidus ou simple effluents ICPE ?
La Convention de Barcelone interdit formellement les rejets considérés comme déchets. Pechiney a obtenu le déclassement.
La Loi de 1975, les déchets sont comme ‘tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toutes substances, matériaux, produits ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon »
Production et abandon en mer correspondent à cette définition.
Le code de l’environnement, article R 541-8 indique une catégorie de déchets « boues rouges issues de la production d’alumine autres que la rubrique 01 03 07.
Les boues rouges contiennent des substances dangereuses pour la flore, la faune et la santé humaine.
Par contre les effluents liquides correspondant aux eaux résiduaires, urbaines ou industrielles et tout rejet liquide avec charge polluante (dissoute, colloïdale ou particulaire) moyennant autorisation gouvernementale est possible. Ce qui est présenté à l’enquête.
Le choix de qualifier les boues rouges comme le résultat d’un effluent est un choix d’opportunités. Le choix de déversement en mer dès 1966 est avant tout économique :
1/Pour stocker à terre le coût estimé en 2011 aurait été de 15 millions d’euros an.
2/Le déversement en mer revient à 1 millions d’euros an.
En ce qui concerne la canalisation, depuis les études 1960 et sa mise en service en 1966, l’investissement a été de 23 660 000 francs soit 3,5 millions d’euros. Totalement amorti. Il se pose un vrai problème de contrôles, fuites, remplacement de tronçons.
Les séquelles à long terme, 30 millions de tonnes rejetés, métaux lourds etc, les dépôts s’étendent sur 2500 km 2 à 8 km au large, à une profondeur théorique de 320 m à 2000 m.
L’épaisseur des résidus solides atteint plusieurs mètres sur une langue de boue de plus de 20 km (source CA Rhône Med du 20/12/2012).
Il apparait indispensable d’établir un état des lieux le plus complet par une exploration au fonds par sous-marin.
Une zone de sismicité : rapport BRGM n° 53930 FR juin 2006 « failles actives » signataire M. Solages.
L’étude d’impact pour les forages pétrolier au large de Marseille indique « l’effondrement de la partie terrestre ou sous-marine générerait un tsunami et une onde de fonds capable de remettre en suspension d’énormes quantités de particules fines issus de la décharge sous-marine de Pechiney. »
Séisme dans la zone du Parc : en 2005 échelle 2,5 – en 2005 échelle 3,4 – le 07/07/2011 échelle 5,5. Il s’agit des mouvements de la plaque euro afrique.
Une zone d’effondrement de falaise : rapport BRGM n° 55 356 FR juillet 2007 « Mouvements de terrain côtiers de grande ampleur. » le Cap Canaille est en risque avec 800 000 m3 qui se retrouverait en mer au droit de la décharge, les communes côtières seraient en dangers.
Tsunamis : rapport BRGM n° 55 765 décembre 2007. Côte méditerranéenne.
La première Loi sur l’eau du 16/12/1964 s’intitulait « pollution des eaux » rapporteur était Edmond Garcin. Une commission d’enquête a été constitué le 01/10/1964. Le rapporteur André GOUGENHEIM, une sommité scientifique de l’époque qui conclue en 3 lignes.
« Si les indications données par la Cie Pechiney dans les documents mentionnés plus haut sont respectées :
Il n’y a pas lieu de craindre de remontée, vers les eaux superficielles, de particules susceptibles de donner une coloration à ces eaux et à fortiori à ce déposer sur les plages.
Les poissons et les frayères ne risquent aucun dommage imputable aux boues.
Le déversement des boues ne peut avoir d’action destructrice appréciable sur le plancton. «
Il s’agit du point de départ de la légende de résidus inerte. Ce rapport a été l’argumentation développé par le Conseil d’Etat en date 15/03/1968 pour débouter la commune de Cassis de son recours contre le déversement des boues rouges. « Ce déversement n’est pas de nature à porter atteinte à la santé publique ».
Les résidus resteront à 1000 mètres de profondeur et à 7 km des côtes.
L’adoption du projet Péchiney a reposé essentiellement sur la personnalité des experts et le préjugé de leurs infaillibilités, la commission accordait un avis favorable sans aucune réserve ou objection au projet de déversement des boues rouges.
COMMENTAIRES – CONSTATATIONS.
Rendre les cerveaux disponibles à la propagande, la mission réussie de Pechiney durant 50 ans et on continue. Un fleuron de l’industrie, dépecé en faillite, nationalisé, privatisé un cycle qui aura couté plus de 30 milliards de francs et la liquidation de 22 000 emplois.
Le vrai bilan du TOP management, réseaux, connivences, un capitalisme de copinage avec l’Etat n’aura pas suffi à sauver Pechiney.
Des anciens se retrouvent aux postes clés, la continuité en action.
La raffinerie de Gardanne, à partir du minerai de bauxite, pour l’obtention d’alumine sera la seule sur la planète à ne pas être situé au plus près de l’extraction du minerai (Guinée particulièrement).
L’autre raffinerie située à Vaudreuil au Canada venant d’opter pour l’importation d’alumines et non plus de minerai c’est-à-dire sans production de résidus solides et d’effluents liquides inertes ou toxiques.
Rio Tinto Alcan, avait à gérer le démantèlement de ces deux unités lui appartenant. Un choix devrait s’opérer importer de l’ alumine au lieu du minerai serait une avancée respectueuse de l’environnement.
Pour Gardanne, RTA, décidera de vendre en Juin 2012, se débarrasser des problèmes de vétusté de l’usine, des risques lourds environnementaux, un démantèlement avait été envisagé, l’engagement pris 24 692 179 euros. (Rapport du commissaire aux apports greffe tribunal du 22/06/2012)
RTA est un industriel majeur dans la filière mondiale de l’aluminium et n’a rien d’un philanthrope, l’évaluation des « vices cachés de Gardanne » lui sont apparues démesurés au regard d’une rentabilité hypothétique, une transaction a été la sagesse et la prudence.
Le fonctionnement d’un FCPR est tout l’inverse, maximaliser des plus-values, pour cela il lui faut obtenir des autorisations de longue durée, homologuer le produits inerte ou toxique qu’est la bauxaline.
La durée de vie d’un FCPR est de 5 à 7 ans, il est à parier que dès obtention des avis favorables, son métier reprendra le dessus, à savoir trouver un repreneur ce qui inquiète une nouvelle fois les syndicats en interne.
Si on ne prend pas garde, les séquelles à long terme concernant 50 ans de rejets seront bien présents, les avis scientifiques n’y changeront rien, le milieu est atteint et à un moment ou à un autre la nature nous rappellera à l’ordre. Une zone sismique parfaitement référencée, un risque d’effondrement des falaises du Cap Canaille.
Prendre des risques depuis 50 ans, pour une production destinée à l’exportation à 80 % dont 40 % en Asie dont on conserve une pollution à 100 % purement Provençale.
Petite précision, la TVA non facturable est estimé à 30 millions d’euros.
Les aides publiques consenties, filtres presse, redevance agences de l’eau etc. représente depuis 2012 plus de 30 millions d’euros sans aucun contrôle, les comptes sociaux, non publiés depuis 2012 à 2014, ils ne le seront jamais ainsi que la promesse unilatérale de vente jamais régularisée par le notaire.
A cela on ajoute des rejets en mer GRATUIT au lieu de 15 millions € annuel.
Idem à terre sur la commune de Bouc Bel Air.
L’énumération des clauses suspensives contenues dans le rapport du commissaire aux apports indique : obtention des autorisations gouvernementales.
On ne connait ni la nature et encore moins qui a signé au nom de l’Etat.
Il est quand même utile de rappeler la multitude de textes à priori contraignant que Pechiney a réussi à contourner avec l’aide de l’Etat.
Conserver la canalisation pour les rejets liquides avait déjà l’accord des services de l’état suivant contre rendu atelier de concertation GIE des Calanques préfiguration du Parc dès le 24/09/2009.
L’article 22 du règlement du Parc des Calanques, l’interdiction édictée par le 8 de l’article 3 n’est pas applicable aux rejets de résidus de traitement de la bauxite issus de l’usine d’exploitation de l’alumine située à Gardanne.
Du sur mesure, la rédaction de cet article n’étant pas le fruit du hasard.
Le décret relatif à la sortie du statut de déchet du n° 2012 -602 du 30/04/2012 permettra le rejet d’effluents liquides mais ne règle pas le statut de déchets de Mangegarri qui jusqu’à présent avait été distrait.
La demande de dérogation en cours pour 5 paramètres et pour 30 ans :
Concentration future Seuil de l’arrêté
Ph 12,4 9
Aluminium 1226 5
Arsenic 1,7 0,05
Fer 13 5
DCO 800 125
DBO 5 80 30
DCO, détermination de la charge polluante d’une eau usée en matières organiques avant et après traitement chimique.
DBO 5, Quantité d’oxygène utilisée pour la dégradation des matières organiques. Evaluation de la concentration des polluants organiques.
Il est fort probable que les effluents liquides contiennent du mercure. Les constatations IFREMER dans la zone, rapport annexé à l’enquête publique le confirme ce qui nécessite des investigations complémentaires. Le mercure est formellement interdit, application de la Convention de Barcelone réitéré par la décision n° 2013/5/UE du 17/12/2012.
Le Conseil d’Administration du Parc ne devrait-il pas se prononcer une nouvelle fois au vue des analyses produites à l’enquête publique ?
L’avis de son comité scientifique de juillet 2014 ayant été justifié et prononcé par défaut.
Comment les membres du conseil pouvaient il émettre un vote éclairé en septembre 2014 en l’absence des études, ANSES, IFREMER.
Le moment est venu que nos politiques des communes du littoral puissent faire entendre leurs voix ensemble.
Nous vous remercions de votre attention et sommes à votre disposition.
Le 03/08/2015 Michel Mazzoleni.
Copie : Collectif du Littoral, Non aux boues rouges et effluents liquides.