L'étude demandée au BRGM par notre Ministre en Septembre 2014 est connue des autorités, de l'industriel, depuis début janvier 2015.
Aucune publication vers le citoyen, cet ignorant. J'apprends par la mairie de Cassis ce jour qu'une enquête publique a été diligentée par le Préfet, une ordonnance du Tribunal administratif a désigné comme commissaire enquêteur M. Serge Solages, mission d'avril à juin 2015.
L'information du conseil municipal de Cassis sera réalisé dès réception du courrier du Préfet. Depuis début janvier les autorités, l'industriel, ont connaissance du rapport. Rien n'a été rendu publique.
Une nouvelle fois le BRGM au centre de la décision, un géologue pour évaluer l'impact toxicologique des rejets, sur les poissons (l'IFREMER précise arsenic, mercure..) la santé humaine aussi bien en mer qu'à terre (ce qui n'est pas prévu), l'académie de medecine ne resence t elle pas de scientifiques spécialistes ?
La lecture de la liste d'aptitude de 2015 du Tribunal Administratif de Marseille M. SOLAGES Serge est désigné:
Ingénieur géologue, docteur hydrogéologie et ex directeur du BRGM PACA. Retraité.
Le dialogue de sourd continue, les effets de la composition des résidus et effluents sur la chaine alimentaire, d'après IFREMER les poissons contiennent des métaux lourds, les analyses sanguines des riverains permettent de suspecter la décharge de Mange Garri.
La TOXOCOLOGIE la priorité, le lien est à établir s'il exixte, ce n'est pas en le laissant de côté que l'on convaincra.
Les déclarations de Lima de notre Ministre étaient destinées aux participants du colloque et à son auto promotion. Les riverains les promesses.
Il y a bien longtemps que la parole publique est totalement discréditée, 60 % d'abstention, un beau résultat, un bilan repoussoir.
La mairie de Cassis faisait suite à ma demande du 02/03/2015 de consulter le dossier contentieux au Conseil d'Etat ou elle a été déboutée de son recours le 15/03/1968, attendu:
Ce déversement ne porte pas atteinte à la santé.
Le Conseil d'Etat a basé son jugement à partir d'une expertise réalisée par André Gougenheim le 01/03/1965. Ce document malgré de nombreuses recherches n'a pas été retrouvé, les opposants n'en n'ont pas connaissance. Il s'agit d'un document capital à cette époque il ne pouvait s'agir que d'essai en laboratoire, la stratégie de communication d'Havas a fait le rete et depuis la notion d'inerte s'impose à tous. Le paradoxe est qu'aucune analyse contradictoire justifie les paroles.
Le dossier n'a pas été retrouvé en mairie de Cassis!!!!
Le rapport CREOCEAN de 1993 a le premier alerté sur les risques toxicologiques mais est resté secret un moment et depuis le mystère des profondeurs prospère.
Combien d'emplois ont il eté perdu par les pécheurs depuis Toulon jusqu'au moins marseille au bord de cette vaste poubelle?
Des recours sont possibles, pour cela il faut que tous les collectifs, les particuliers se regroupent quitte a faire appel aux dons.
Le propriétaire de l'usine, le FCPR, a une durée de vie limitée, c'est sa vocation, il reste 2 à 4 ans avant de revendre. Pour cela il faut absolument un débouché pour les résidus afin de valoriser au mieux.
La situation économique, la santé financière de l'usine, les comptes sociaux ne sont pas publiés. Les rumeurs internes n'engagent pas à l'optimisme (études en cours) .
Les recours pourraient bloqués le rejet des effluents, les autorités seraient dans l'obligation d'imposer une bonne foi pour toute des analyses TOXICOLOGIQUES et non pas de la poudre aux yeux comme depuis trop longtemps.
Balayer les questions en souffrance, une obligation.