La semaine écoulée a été riche en informations sur le drame rwandais vieux aujourd’hui de vingt-deux ans. La stratégie d’enfumage déployée depuis le premier octobre 1990 par les spins doctors de Kagame pour attribuer à leurs adversaires les crimes commis par l’APR a été jusque–là remarquable d’efficacité mais elle a vécu. Le temps est venu où disparaissent les certitudes imposées par ces apprentis sorciers de la communication et de la manipulation.
Le livre de Corneille
On sait depuis toujours, et même bien avant la commission du crime, que les Interhamwe ont massacré les « tutsi et les hutu modérés ».
On sait aussi - bien que ces crimes soient réduits par certains au rang de crimes de guerre bien naturels et sans importance, qualifiés de simples "brutalités du FPR" sur France-Culture par Madame C. Ockrent, épouse Kouchner à la ville et qu’il ne faudrait surtout pas juger - que le FPR du sieur Kagame a massivement massacré les hutu dès 1992 à Byumba, puis en 93 à Ruhengeri, puis un peu partout en 94 avant de les poursuivre en 96 et 97 au Congo. Ces crimes ont été qualifiés de génocide par le rapport Mapping[1] produits, sans suite hélas, par l’ONU. On savait en gros qu’en 92 et 93, au fur et à mesure qu’il avançait dans le nord du Rwanda, l’APR avait massacré allègrement et massivement les hutu. Mais on ne disait pas que ces Inkotanyi l’avaient fait sans trop se préoccuper des ethnies en présence et que de nombreux tutsi avaient eu droit à sa sollicitude. Cependant on sait aussi depuis l'ouvrage du journaliste suisse Gregoire Duruz, préfacé par Carla del Ponte : "«Par-delà le Génocide. Dix-sept récits contre l’effacement de l’histoire au Rwanda[2]» mais aussi depuis l’excellent livre de JMV Ndadijiyimana qu’en 1994 « Kagame a sacrifié les tutsi[3] ».
Mais on ne voulait toujours pas savoir que, en cette sinistre année 1994, non seulement Kagame avait sacrifié les tutsi mais que ses troupes en avaient massacrés un certain nombre[4]. Aujourd’hui, avec la parution du livre[5] du chanteur Corneille – dont il faut saluer ici les souffrances et le courage - il devient impossible de ne pas savoir que l’APR a elle-aussi massacré les tutsi.
Il n’est plus possible de faire semblant de ne pas savoir qu’un coup – un de plus – vient d’être sévèrement porté à la doxa que Kagame et ses blancs menteurs tentent d’imposer au monde depuis bien avant 94: fin de la lecture stupidement manichéenne des événements si chère aux occidentaux biens pensants, fini les bonsFPR et les mauvais hutu; fini le mythe de Kagame « sauveur des tutsi » ; fin du roman rwandais!
Désormais, en allant s’incliner devant les ossuaires généreusement proposés de manière impérative et incontournable à tout visiteur par le pouvoir kagamesque, il faudra se demander : « Ce crâne appartenait-il à un tutsi tué par les Interhamwe ou à un tutsi tué par le FPR ? Et puis, était-ce bien un tutsi ? Et ce guide qui nous exhorte à croire que la France a participé à ce génocide, n’était-ce pas un de ces sergents de l’APR qui, à l’instar du sinistre Mucyo[6], n’est devenu procureur chargé de porter de fausses accusations contre l’Armée Française qu’après avoir lui-même largement massacré à Butare[7] ? ».
La résolution par le Parlement européen
Comme nous l’apprend RFI[8], jeudi 6 octobre une résolution demande la révision du procès de l'opposante rwandaise emprisonnée Victoire Ingabire condamnée en appel, en 2013, à 15 ans de prison notamment pour « minimisation du génocide » et « conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre». Ce procès n'ayant pas été «conforme aux normes internationales », il appelle à une « révision rapide et impartiale » du procès de l'opposante.
Derrière cette résolution, votée à moins d'un an de la présidentielle au Rwanda, le Parlement européen critique plus généralement la situation des Droits de l'homme dans le pays. Elle «condamne tout acte d'intimidation, arrestations, détentions et poursuites » d'individus «uniquement parce qu'ils ont exprimé leurs opinions ».
L’affaire Kayumba NYAMWASA
Mais cette semaine déjà riche n’était pas finie pour autant : non seulement Corneille a annoncé la publication de son livre, non seulement d’émotion Mucyo s’est définitivement écroulé dans les escaliers, nous seulement la Parlement européen fustige la conception Kamesque des Droits de l’Homme, mais le général de l’APR Kuyumba Nyamwasa a demandé - une fois de plus mais cette fois-ci par acte notarié – à être entendu par les magistrats chargés d’instruire sur le crime du 6 avril 94. On se souvient que ce crime est non seulement l’assassinat de deux chefs d’état africains et de leur suite, de trois ressortissants français[9] mais aussi le déclencheur du « génocide des tutsi et hutu modérés[10] ».
La réitération de cette demande d’audition semble mettre en fureur les autres officiers de l’APR mis en examen. Leurs avocats sont montés sans tarder au créneau médiatique.
Jusque-là, les demandes d’entraide judiciaire présentées par la Justice française aux fins d’entendre cet officier général survivant à plusieurs tentatives d’assassinat, auraient été repoussées par l’Afrique du Sud, pour des questions de forme disait-on. Le juge Trevidic - qui n'a pas manifesté beaucoup d'enthousiasme pour entendre certains témoins du 6 Avril 1994 qui frappaient à son cabinet (voir les ouvrages de C. Onana et P. Mbeko) - se serait contenté de ces arguties, sans tenter de renouveler ses demandes « dans les formes ». Car -rappelons-le - le pays « hôte » reste souverain en matière judiciaire comme pour le reste. Et - j’ai exécuté suffisamment de commissions rogatoires internationales dans ma carrière pour le savoir – l’exécution d’un acte d’enquête est, question de souveraineté oblige, réservé aux magistrats et policiers locaux. L’officier de police judiciaire français, ou le magistrat français, qui se déplace à l’étranger ne peut qu’assister aux actes et investigations accomplis par les autorités judiciaires locales. Suivant les affaires traitées, suivant les susceptibilités des autorités locales[11], l’enquêteur français aura plus ou moins de facilités à obtenir que soient accomplis les actes et investigations dont il a besoin. Souvent, il faut lutter pour que ces actes soient accomplis de manière satisfaisante. On se souvient d’ailleurs combien le même Trévidic s’est plaint de ne pas avoir pu ramener en France les dépouilles des moines de Tibérine.
Voilà pourquoi maître Meilhac, avocat des parties civiles, espère aujourd’hui qu’il n’y aura pas d’entrave diplomatique à la demande d’audition du général Kayumba Nyamwasa.
Et on comprend mieux à la lecture de ce qui précède pourquoi les avocats de la défense des membres de l’APR mis en examen dans l’attentat du 6 avril 94 sautent aujourd’hui sur leur chaise comme des cabris en criant : « l’expertise Trevidic ! l’expertise Trevidic !..». On ne s’étonne pas au passage que Kagame, furieux, entonne la même antienne[12] ce qui pourrait laiser croire que, contrairement ce que disent ces avocats, ils ne sont pas seulement les défenseurs de leurs clients-individus, mais qu’ils sont bien ceux du pouvoir rwandais. C’est déjà à cette fin qu’après d'incroyables tractations qui n'honorent pas la France entre les cabinets Sarkozy-Kouchner et leurs homologues de Kigali, ils ont jadis exigé et obtenu que le juge Trevidic aille à Kigali. L’obligeant à soi-disant enquêter sur place, ils savaient bien qu’ils feraient ainsi entrer dans le dossier des actes accomplis en réalité par les rwandais de Kagame, c’est-à-dire par leurs clients. D’ailleurs il faudra attendre les confidences de certains spectateurs de cette pantomime pour apprendre que des « experts » anglais mis à la disposition de nos amis rwandais et ayant déjà contribué à l’établissement du rapport Mutsinzi étaient omniprésents à tous les travaux effectués à Kigali par l’équipe Trévidic. Or, certains officiers de l’APR et en particulier Kuyumba Nyamwasa étaient allés faire leurs humanités dans cette université[13] aux côtés de leurs amis britanniques probablement avant 1990, alors qu’ils étaient encore des officiers ougandais. Il est donc légitimement à craindre que cette partie de l’« expertise Trevidic » se soit réalisée avec autant d’autonomie qu’aurait pu se réaliser en URSS sous l’ère stalinienne une éventuelle enquête d’un juge occidental sur le massacre de Katyn ! Et que l’expertise connue sous le nom de rapport Mutsinzi [14] se trouve ainsi, sous une forme sensiblement différente, intégrée au dossier français et brandie aujourd’hui à chaque occasion sous le vocable « expertise Trévidic » et présentée par le duo d'avocats Forster - Maigain comme La Vérité intangible..
Quant à l’autre partie de l’expertise Trevidic…..hélas, trois fois hélas !!! On se souvient que de retour du Rwanda, ayant travaillé dans les conditions qu’on connait maintenant, les experts en balistique et l’expert géomètre – ce dernier, non inscrit, ayant été choisi à Toulouse[15] pour faire simple car probablement aucun géomètre expert de qualité travaillant habituellement avec les cours parisiennes n’était disponible - ont estimé, très peu de temps après une visité plus que controversée de Paul Kagame à Nicolas Sarkozy, qu’ils ne pourraient utilement conclure qu’en bénéficiant des lumières d’un expert acoustique. On pourrait logiquement penser qu’une fois désigné, ce dernier a travaillé en toute liberté loin des autorités rwandaises. Certes, mais s’il a travaillé sans le poids des enquêteurs rwandais et autres experts britanniques, il n’a malheureusement pas tenu compte du terrain puisqu’il a agi à 45240-La Ferté St Aubin, au sud-ouest du Loiret, dans une région qui ne passe pas pour particulièrement montagneuse et dont le relief est très éloigné des collines du Rwanda. Il n’a pas réellement tenu compte non plus du type de missile retenu par ses collèges balisticiens puisqu’il n’a disposé que d’un missile « de même type[16] ». Et il ne faut quand même pas avoir longtemps fréquenté les champs de bataille, ni même plus simplement les champs de tir, pour savoir que deux munitions du même genre ou du même type ne produisent pas du tout le même son, pas du tout le même volume sonore et que la propagation de ces bruits différents n’est pas du tout semblable.
De surcroît cet expert dresse des tableaux d’apparence fort scientifique dans lesquels, comparant les temps de propagation des bruits entre quatre points de départ choisis arbitrairement par le collège des experts et tous situés hors des limites du camp de Kanombe[17] et la position des témoins auditifs. Pour les besoins de sa démonstration, il considère que tous ces témoins se trouvaient à équidistance des quatre points de tir (respectivement « à proximité du camp » : 79 mètres ; « le cimetière de Kanombe » : 203 mètres; « le Pylône » : 2177 mètres et enfin, « la Ferme :2358 mètres). Or il suffit de connaitre les lieux où se trouvaient les témoins (maison Pasuch : repère A) et maison de Saint-Quentin : repère B) et de connaître la position des maisons à l’intérieur du camp pour voir immédiatement que ces données sont erronées. Ces deux maisons ne sont pas à équidistances des points de tirs. Il eut fallu considérer, de plus, que si la première maison est en limite du camp et à vue directe des points de tir, la seconde est à l’intérieur du camp, masquée par plusieurs rangées de maisons, ce qui induit inévitablement des phénomènes d’écho dont, dans son ignorance des lieux, l’expert n’a tenu aucun compte. Dès lors que les données de départ sont erronées, que reste-t-il des savants calculs de l’expert ?
La manœuvre de la défense s’appuyant sur – ou s’abritant derrière - cette soi-disant expertise pour les besoins de sa cause est d’autant plus révélatrice qu’après ces modus operandi contestables on a fait dire au rapport ce qu’il n’a pas dit[18]. On affirme ainsi ad libitum voire ad nauseam que les experts auraient conclu que les tirs de missiles auraient été effectués « à partir du camp de Kanombe », ce qui, comme on l’a vu supra, est faux. Ces experts ont simplement dit que, sur une ligne allant des limites est du camp de Kanombe à la colline de Masaka, les postes de tir étaient, très probablement et à quelques centaines de mètres près, plus proches de Kanombe que de Masaka, ce qui est quand même très différent.
Si l'on rajoute que d'après les media ougandais, le rapport de cette expertise a été communiqué plusieurs jours avant sa présentation aux parties, permettant ainsi aux blancs-menteurs de mettre en place un incroyable enfumage pointé avec cruauté par Claudine Vidal[19], on jugera du crédit de cette expertise qui doit plus aux tractations entre les cabinets Sarkozy / Kouchner et le régime criminel et terroriste de Kigali qu'à une quelconque démarche de justice "indépendante".
Mais au-delà de cette critique de l’expertise et de la controverse qu’elle soulève et dont on voit bien qu’elle ne pourra être tranchée que par un procès d’Assises où elle sera clairement, totalement et honnêtement exposée, on pourrait s’étonner de voir que ceux qui hier encore se félicitaient par avance à l’audition d’un autre témoin des faits nommé Gafirita, se montrent aujourd’hui hostiles à l’audition du général Kayumba Nymawasa. Qu’est ce qui justifie un tel retournement ?
En Novembre 2014, un témoin vivant en Afrique a demandé à être entendu au plus tôt, "avant qu'ils ne me fassent taire à jamais" par les magistrats instructeurs sous le statut de témoin protégé. Emile Gafirita, ancien Kadogo présent le 6 avril 1994 au bataillon FPR cantonné au CND d’où serait sorti le commando chargé d’abattre l’avion présidentiel, assurait avoir convoyé les missiles qui auraient abattu l'avion du président Habyarimana jusqu'au CND, accréditant donc la thèse d'un attentat commis par le FPR. Il pouvait légitimement craindre pour sa vie au vu de l’assassinat perpétré dans la nuit du 31 décembre 2013 dans un hôtel à Johannesburg du colonel Patrick Karegeya, ancien patron en exil des services du renseignement extérieur de Kagame, mais aussi au vu des trois tentatives d’assassinat perpétrées dans ce même pays contre le général Kayimba Nyamwasa, lui-aussi anciennement proche de Kagame et en exil. Et il savait aussi qu’évoquant les assassinats d’Afrique du Sud, Kagame avait déclaré publiquement en janvier 2014 : « La trahison a des conséquences[20] ».
Malgré cela le statut de témoin protégé a été refusé par le juge Trévidic. Maître Lev Forster, ayant découvert sa demande et son nom dans le dossier en a, légitimement dit-il, informé ses clients proches voire membres du premier cercle du pouvoir rwandais. Peu après cette information, peu avant d’embarquer pour la France, Emile Gafirita, était porté disparu à Nairobi (Kenya). Il n’est jamais réapparu[21] : "Nous souhaitions qu’il soit entendu, indiqu(ait) Me Léon-Lef Forster, avocat des sept Rwandais proches du régime de Kigali toujours mis en examen dans cette procédure.[22] ".
Qu’y-a-il de changé entre le témoignage de Gafirita, souhaité par la Défense à la limite, et le témoignage de Kayumba Nyamwasa qui semble aujourd’hui mettre cette même défense en transes ? Certes, il apparait que les deux témoins ne sont pas du même niveau, le premier simple exécutant affirmait avoir participé à l’action, tandis que le second, cadre de haut rang, affirme avoir été informé de la planification de cette même action.
Et puis, vivant au Kenya où les services rwandais agissent apparemment en toute impunité et où d’autres avant lui avaient déjà disparu, le soldat Gafirita était voué à une mort quasi-certaine dès que son nom était sorti de l’anonymat. On pouvait sans risque faire mine d’approuver sa comparution quitte à le taxer après sa disparition de « témoin imaginaire ». Aujourd’hui, il sera plus difficile de neutraliser Kayumba Nyamwasa, désormais bien protégé après trois tentatives d’assassinat dans une Afrique du Sud qui s’est montrée sourcilleuse lors des précédents crimes. Il semble plus aisé dans ce cas, semble-t-il, d’agir par voie judiciaire ou.et diplomatique[23].
Mais cette réaction de la défense est, en même temps, la preuve s’il en était besoin que Nyamwasa n’est pas un « témoin imaginaire » et qu’on a bien conscience que ce qu’il a à dire est redouté par les autres mis en examen. Le juge Bruguière doit savourer sa victoire : après tant de médisance, voilà que maître Lev-Forster vient de reconnaître implicitement que ce magistrat avait toutes les bonnes raisons de délivrer un mandat d’amener pour entendre cet officier général.
[1] Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo- Août 2010 : http://www.ohchr.org/Documents/Countries/CD/DRC_MAPPING_REPORT_FINAL_FR.pdf
[2] A propos de cet ouvrage et de la vérité sur les drames rwandais le journal suisse le Temps écrivait le 25 Février 2015 : https://www.letemps.ch/opinions/2015/02/25/histoire-rwanda-ne-s-arrete-genocide-1994 " .../... Qui sait qu’entre 1990 et 2000, la rébellion tutsie, alors dirigée par l’actuel président rwandais Paul Kagame, a tué de façon planifiée et systématique des dizaines – peut-être centaines – de milliers de civils innocents? Qui sait qu’en parallèle à l’amoncellement de cadavres des Tutsis, d’autres fosses communes furent régulièrement creusées pour dissimuler les corps de Hutus assassinés en rafale? Qui sait que les recrues de l’Armée patriotique rwandaise (l’APR, la rébellion en question) furent parfois aussi cruelles que les hordes de miliciens hutus lancés à la poursuite des Tutsis? Qui sait que plusieurs rescapés du génocide se sont à leur tour transformés en tueurs?
………. Ainsi, l’APR du ¬président Kagame ne fut pas la «libératrice» providentielle du pays en juillet 1994. …..les hommes de Kagame multiplièrent les exactions contre des villageois rencontrés en chemin, au point que trois experts onusiens jugèrent approprié d’évoquer, dans un rapport de décembre 1994, l’existence de crimes parallèles aux «actes de génocide» attestés: «[…] Des meurtres de masse, des exécutions sommaires, des violations du droit international humanitaire et des crimes contre l’humanité ont également été perpétrés par des éléments tutsis contre des individus hutus» (Rapport d’experts S/1994/1405, Annexe; en anglais dans le texte).
[3] « Paul KAGAME a sacrifié les tutsi » par Jean-Marie Vianney Ndagijimana -Editions la Pagaie, avril 2009-ISBN : 978-2-916380-07-0
[4] Doit-on les appeler « tutsi modérés » pour faire le parallèle avec les hutu dits modérés ?
[5] "Là où le soleil disparaît" paraît ces jours-ci aux éditions XO
[6] Curieusement Mucyo est mort cette semaine d’une glissade en montant les escaliers du parlement rwandais. Les rumeurs sur cette chute vont bon train à Kigali.
[7] Bien entendus les époux Gautier, cousins du général FPR Kabarebe responsable des crimes commis au Congo, lui rendent hommage.
[8] http://www.rfi.fr/afrique/20161009-rwanda-revision-proces-victoire-ingabire-parlement-europeen-fdu
[9] Trois autres seront massacr-s par l(APR le surlendemain ;
[10] A la lecture de ce qui précède, on voit combien cette appellation qui a toujours paru étrange est aujourd’hui obsolète.
[11] On ne peut que se souvenir des dizaines et les dizaines de pages écrites par Carla del Ponte dans son ouvrage " La traque les criminels de guerre et moi" qui démontrent qu'il était absolument impossible d'enquêter au Rwanda sur les crimes supposés du FPR et que même la vie des enquêteurs était en jeu...
[12] http://mobile.igihe.com/amakuru/u-rwanda/article/perezida-kagame-yasubije-abafaransa-bashaka-gusubiramo-iperereza-ku-ihanurwa-ry
[13]Les liens entre cette Université et les armées et autres services britanniques sont bien connus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_Cranfield. Ses origines remontent à 1946 avec le College of Aeronautics sur la base aérienne de la Royal Air Force Cranfield…. Depuis lors, le National College of Agricultural Engineering de Silsoe a été incorporé et un partenariat a été créé avec le Royal Military College of Science (RMCS) de Shrivenham (Le RMCS s'appelle désormais « Defence College of Management and Technology' »)
[15] Mais peut-être que la désignation d’un duo occitan dont, à première vue on ne distingue pas trop la légitimité dans un tel dossier, n'était qu'une courtoisie à l'égard de l'idéologue fanatique du FPR, Jean - Damascène Bizimana, omniprésent quand il faut mettre en cause la France et bien présent dans cette enquête sur l’attentat.
[16] On se demande pourquoi il n’a pas demandé au Rwanda de lui fournir un des nombreux missiles en leur possession et qui sont de même marque, de même type, de même fabrication et, en plus, de la même série que ceux utilisés pour cet attentat.
[17] Les auditions des différents témoins sont unanimes pour indiquer que les missiles sont partis d’un point situé à l’extérieur du camp et en direction de la colline de Masaka. Les experts vont donc spéculer sur la distance entre ces points de départ et les limites du camp de Kanombe où se trouvaient certains témoins de nationalité belge.
[18] Claudine VIDAL- http://www.france-rwanda.info/article-attentat-du-6-avril-1994-la-presse-fran-aise-a-fait-dire-a-un-rapport-d-expertise-ce-qu-il-ne-disa-123147095.html
[19] Claudine VIDAL: ibid.
[20]http://www.jambonews.net/actualites/20141124-rwanda-afrique-du-sud-fin-de-lenquete-sur-la-mort-du-colonel-patrick-karegeya
[21] http://www.rfi.fr/afrique/20141118-affaire-habyarimana-reactions-disparition-nouveau-temoin
[22]http://www.jeuneafrique.com/38507/politique/rwanda-l-trange-affaire-gafirita/
[23] http://www.rfi.fr/afrique/20161008-france-rwanda-habyarimana-enquete-francaise-destabiliser-kagame-nyamwasa