Le 2 mars on enterrait Jean Viacroze ancien Résistant, rescapé des camps de la mort. Faisant suite à cet événement, un cite nazi “démocratie participative“ déversait un flot d’insanités sur cet homme, les communistes et les juifs.
La réaction a été immédiate : Un collectif anti fasciste s’est crée. Bien sûr nous avons l’appui de la presse locale, mais cette attaque est nationale voir mondiale (le site internet est basé aux Etats Unis).
Tulle est classée “ville martyre“ : 9 Juin 1944 : 18 gardes voies assassinés – 99 hommes pendus – 149 hommes déportés dont 101 ne reviendront pas. Le lendemain la division Das Reich rasera Oradour sur Glane.
J’ai donc demandé l’aide de la presse nationale.
Alors que j’ai pu correspondre par mail avec différents journaux (Marianne, Libération, le Nouvel Obs, l’Humanité, le Monde), il m’a été impossible contacter un correspondant de Médiapart.
Les appels téléphoniques qui n’aboutissent pas, puis, après deux lettres, je reçois un message du club médiapart qui m’oriente vers une certaine C….@mediapart.fr. Nouvelle correspondance avec cette dame qui me conseille enfin de m’adresser à L…D…@mediapart.fr.
J’envoi, par wetransfer tout mon dossier à cette journaliste. Elle n’a pas jugé bon de télécharger ces documents.
Je trouve inadmissible qu’un journal tel qu’il se définit puisse agir avec autant de légèreté avec ses lecteurs qui lui ont fait confiance et le font vivre.
Par ailleurs :
- La préfecture de la Corrèze n’a toujours pas répondu à notre questionnement
- La justice a classé nos plaintes sans suite
- La police réagit avec beaucoup d’inertie
Si nous n’avons pas le soutient d’une presse qui se dit indépendante, nous sommes impuissants à nous faire entendre.
Ce blog est un coup de gueule d’un fidèle lecteur abonné depuis 2012
Michel Trésallet
Fils de Résistant mort en déportation