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Billet de blog 3 mars 2025

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Le Dard de l’Homme : L’Abeille Tombe, Tout Suivra …

En 2025, l’extinction des abeilles et des pollinisateurs n’est plus une menace, mais une réalité inéluctable. Sous Trump et ses alliés, l’écosystème mondial s’effondre, sacrifié sur l’autel des ambitions géopolitiques. La nature agonise en silence, son dernier souffle effacé par l’inaction criminelle des dirigeants. Nous regardons, spectateurs d’un poison qui se répand.

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En 2025, l'extinction des abeilles et des pollinisateurs n'est plus un danger futur, mais une crise systémique en cours.

Illustration 1
Écocide : La Sentence est Tombée © Michel Debailleul

À l'heure de publier mon billet, la situation est irrémédiablement perdue :

  • L'Europe se retrouve seule face à ses crises écologiques, sans l'appui de l'Amérique sous Trump.
  • Le retrait de l'accord de Paris par Trump ouvre la voie à l'exploitation sauvage des ressources naturelles.
  • L'Alaska et le Groenland deviennent des symboles de ce pillage global, sans considération pour l'environnement.
  • La politique aveugle de Trump prépare un futur écocidaire, où toute réconciliation avec la nature semble désormais impossible.

Un choix politique, pas une fatalité.

Une menace directe pour la sécurité alimentaire mondiale

La disparition des pollinisateurs, responsables de 75% des cultures alimentaires mondiales, met en péril la production agricole.

Depuis les années 1990, la population des abeilles a chuté de 30% en France.

Plus alarmant encore, 70% des espèces de pollinisateurs en Europe sont menacées d'extinction, tandis que 50% d'entre eux ont déjà disparu en 30 ans.

Si cette tendance se poursuit, une crise alimentaire majeure deviendra inévitable.

Les néonicotinoïdes : le poison des pollinisateurs

Le déclin des abeilles est largement attribué à l'usage massif des néonicotinoïdes, ces insecticides systémiques qui contaminent durablement l'environnement.

Malgré leurs effets dévastateurs confirmés, les dérogations politiques en favorisent toujours l'utilisation, notamment pour des cultures industrielles comme la betterave sucrière.

Une contamination chimique aux conséquences irréversibles

Les néonicotinoïdes ne sont pas les seuls coupables.

Les PFAS, surnommés "polluants éternels", s'infiltrent dans les sols et les eaux, persistant durant des siècles.

En 2024, l'Agence Européenne pour l'Environnement a révélé que 100% des nappes phréatiques en Europe sont contaminées par ces substances toxiques.

Leur impact sur la santé est dramatique : selon l'OMS, l'exposition prolongée aux PFAS augmente de 30% le risque de cancers pédiatriques.

En Belgique, la situation est critique : en 2024, 36% des puits d'eau potable du Hainaut ont été fermés en raison de cette contamination, touchant des millions de personnes.

La pollution des eaux : un impact global

Le constat est accablant : en Europe, 73% des eaux côtières, 35% des lacs et 59% des cours d'eau contiennent des niveaux de polluants chimiques supérieurs aux seuils de sécurité.

Si la tendance se poursuit, l'eau potable deviendra un produit de luxe d'ici 50 ans, selon le professeur Jean-Michel Deverge de l'Université de Bordeaux.

Dans ce contexte, les mégabassines, ces immenses réservoirs destinés à l'irrigation intensive, aggravent le problème en favorisant l'accaparement de l'eau par l'agriculture industrielle.

Elles accélèrent l'épuisement des nappes phréatiques, augmentent la concentration des polluants et participent à la destruction des écosystèmes aquatiques.

Abeilles, hirondelles et pollinisation artificielle : un échec programmé

Les hirondelles, qui dépendent des insectes pollinisateurs, subissent aussi les conséquences de cette catastrophe écologique.

Leur population a chuté de 50% en 30 ans, les plaçant en danger d'extinction.

Face à ce désastre, l’industrie propose une alternative absurde : les drones pollinisateurs.

Mais ces technologies artificielles ne peuvent remplacer la complexité du rôle des abeilles dans l’équilibre des écosystèmes.

Elles ne font que masquer l’incapacité du modèle agricole actuel à respecter la nature.

Pire encore, en 2025, Vincent Laouault, sénateur français, relance activement l’usage des pesticides, des OGM et des drones, accélérant ainsi l'effondrement écologique.

En parallèle, l’Université de Liège (ULG) engage des recherches pour l’insémination artificielle des reines abeilles – une aberration totale, symbole de la perte de contrôle sur la nature.

Le poids des décisions politiques : l'agriculture devient un poison

En 2024, des études de la Commission Européenne ont confirmé la présence de néonicotinoïdes à des niveaux toxiques dans les nappes phréatiques.

Pourtant, les gouvernements continuent d'autoriser leur utilisation. L'agriculture industrielle, guidée par des intérêts économiques à court terme, sacrifie la biodiversité.

Les OGM, censés offrir des rendements plus élevés, aggravent également la crise environnementale.

Leur culture massive nécessite l'utilisation accrue de pesticides, détruisant encore plus les pollinisateurs et les sols.

De plus, ils favorisent la dépendance des agriculteurs aux multinationales de la biotechnologie, réduisant ainsi leur autonomie.

L’Hypocrisie des Fondations Philanthropiques

Les grandes fondations comme celle de Bill Gates promeuvent les OGM sous couvert d’"aider l'Afrique", mais derrière cette façade humanitaire, elles favorisent en réalité la dépendance des agriculteurs aux semences brevetées et aux pesticides.

Ces choix renforcent l’accaparement des ressources au profit des multinationales, tout en fragilisant les agricultures locales.

Trump, Poutine, Xi Jinping : l'alliance des destructeurs de la planète

La réélection de Donald Trump en 2024 a renforcé la dérégulation environnementale aux États-Unis, favorisant les industries chimiques et le forage pétrolier.

Son rapprochement avec la Chine s'inscrit dans une compétition commerciale destructrice, où les enjeux écologiques sont relégués au second plan.

De son côté, Vladimir Poutine poursuit l'épuisement des ressources naturelles, notamment en Arctique, pour asseoir la puissance énergétique de la Russie.

En Chine, Xi Jinping privilégie une croissance économique effrénée, soutenue par les énergies fossiles, aggravant ainsi la pollution mondiale.

L'Union Européenne déstabilisée : une politique environnementale en perdition

Autrefois pionnière en matière de politique environnementale, l'Union Européenne peine à maintenir son engagement écologique.

La guerre en Ukraine, la montée du populisme, et les tensions internes ont relégué la préservation des pollinisateurs au second plan.

D'après le Comité scientifique européen sur la biodiversité, 70% des espèces de pollinisateurs en Europe sont menacées, mettant directement en danger la sécurité alimentaire des Européens.

Conclusion : La mort silencieuse de la nature, une décision politique

La crise écologique actuelle est le fruit de décisions politiques et économiques.

Trump, Poutine, Xi Jinping et d'autres dirigeants ont privilégié leurs ambitions stratégiques au détriment de la planète.

Le déclin des pollinisateurs, la pollution chimique, les mégabassines, les OGM et l'effondrement des écosystèmes ne sont pas des fatalités, mais des choix délibérés.

Face à ces enjeux, une réaction immédiate est nécessaire : changer les politiques agricoles et environnementales avant qu'un point de non-retour ne soit atteint.

Le Poison de l’Inaction : La Mort Écologique comme Conséquence des Choix Politiques

Les néonicotinoïdes, les pollutions chimiques et la disparition des pollinisateurs sont désormais des réalités indiscutables.

Le poison que Trump, Poutine et Xi Jinping ont permis de maintenir par leur inaction, et même leur encouragement à l'exploitation des ressources, a pénétré la "chair" de la nature.

Ce n’est pas un accident. C'est une décision délibérée.

Trump, Poutine et Xi Jinping ont choisi d'ignorer les avertissements scientifiques, de privilégier leurs ambitions économiques et géopolitiques, et d'exploiter la nature comme une simple ressource à exploiter.

Ce sont eux qui ont permis, par leur politique et leurs discours, que des pratiques écologiquement destructrices continuent de prospérer.

Conclusion : La Mort Silencieuse de la Nature

Les dirigeants comme Trump, Poutine et Xi Jinping, par leurs choix géopolitiques et leurs politiques économiques, ont ouvert la voie à une destruction lente mais inexorable de notre planète.

Ce processus, loin d'être inévitable, a été nourri par des décisions humaines.

La crise écologique que nous vivons aujourd’hui, marquée par la disparition des pollinisateurs, la contamination des sols et des eaux, et l'épuisement des ressources naturelles, est un reflet direct des choix conscients faits par ces leaders.

Leur politique de compétition géopolitique et de priorité à l’économie immédiate au détriment de l’environnement a précipité la planète dans une spirale irréversible.

Le poison qu'ils ont permis de se propager fait désormais son œuvre.

La mort écologique est une réalité.

Et ce n’est ni un accident, ni une fatalité : c’est un choix délibéré, fait par ceux qui ont la capacité de façonner l’avenir et ont, au contraire, choisi de perpétuer un système destructeur.

 "Écocide : La Sentence est Tombée"  

Ce n’était pas un cri,

pas une explosion,

pas une apocalypse flamboyante.

Juste un silence. Un vide. Une absence.

L’abeille est tombée.

L’hirondelle a suivi.

Puis les fleurs,

puis les arbres,

puis l’eau potable,

puis la nourriture.

Et finalement, nous.

Nous avons voulu dompter la nature, la forcer à obéir aux logiques du profit, de l’accumulation, de la puissance immédiate.

Nous avons remplacé les abeilles par des drones, l’eau par des poisons, les forêts par du béton, les rivières par des égouts industriels.

Nous avons tout remplacé – sauf ce qui nous maintenait en vie.

Ce n’était pas une catastrophe naturelle.

C’était un meurtre.

Un assassinat méticuleux, prémédité, perpétré par ceux qui savaient mais ont choisi d’ignorer.

Trump, Poutine, Xi Jinping, et tous ceux qui leur ont emboîté le pas ont écrit la fin de cette histoire, une signature en pétrole et en sang, scellant notre destin collectif.

L’extinction n’aura pas besoin de feux d’artifice.

Elle sera méthodique, inéluctable. Elle aura la froideur clinique d’un bilan comptable.

Et quand les derniers témoins de la vie disparaîtront, il ne restera plus rien pour accuser les coupables.

Seulement un monde vidé, un cimetière sans épitaphe.

L’écocide est parfait.

Le crime est accompli.

L’humanité a signé sa propre disparition.

Dans un silence absolu.

Mais le pire, c’est que nous avons regardé faire !

                                                                                                                                                                              Michel Debailleul
                                                                                                                                                                              Géophysicien ULB
                                                                                                                                  

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