En France comme ailleurs dans le monde, il y a un défi à relever, celui des économies d'energie. Quand on est un particulier, on est un peu perdu dans le maquis des lois et des subventions que l'on peut demander pour être aidé. Il n'y a pas que sur les subventions, d'ailleurs, qu'il faudrait être aidé.
Si on ne mettait pas la charrue avant les bœufs, on commencerait par faire un bilan des logements existants, ce qui permettrait de préparer les modifications à apporter.
Qui pourrait faire ce bilan?
Il faut pour ça des gens compétents, qui ne seront pas chargés des travaux. On devrait imposer la réalisation d'un bilan énergétique pour chaque immeuble et chaque pavillon.
Les travaux devront eux aussi être réalisés par des entreprises reconnues pour leur compétence, avec des audits de qualité suivant des normes définies au niveau national.
Tout cela a un coût, et il faut le financer.
A l'heure actuelle, ce sont les propriétaires des logements qui assument le choix de rénover, et son financement, a travers la copropriété, si c'est de l'habitat collectif.
Chacunse se pose la question de savoir à quel terme l'opération sera rentable.
Il faudrait s'y prendre d'une autre manière, et considérer non le ou les propriétaires, mais plutôt l'habitation.
Quand on est propriétaire d'un bien, on n'est en réalité que celui qui jouit de ce bien jusqu'à sa revente.
Supposons que l'on considère que les subventions pour faire le bilan et les travaux, aillent aux habitations, et non pas à leur propriétaires, on pourrait imposer les travaux en les faisant payer par un fonds alimenté par l'État, et par des impôts sur la propriété, modulés en fonction des revenus de ceux qui possèdent des logements.
On a bien réussi à imposer les contrôles techniques pour les automobiles, et les bilans et métrages pour les logements. Avec un peu d'obstination et d'imagination, on pourrait planifier ce grand chantier qui en outre, ferait économiser l'énergie l'énergie fossile, et les centrales nucléaires.