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Billet de blog 20 mars 2008

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Territoires de l'Urbanisme Virtuel

   Second Life est le monde virtuel le plus connu. Il permet la construction d’une identité comme le développement de communautés initiées par des individus ou des groupes ou bien par des entreprises ou des agences gouvernementales (Second Life propose un site spécial pour les entrepirses). On peut se promener, jouer, échanger, apprendre ; mais aussi on a surtout le choix de se représenter en construisant son Avatar.

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Second Life est le monde virtuel le plus connu. Il permet la construction d’une identité comme le développement de communautés initiées par des individus ou des groupes ou bien par des entreprises ou des agences gouvernementales (Second Life propose un site spécial pour les entrepirses). On peut se promener, jouer, échanger, apprendre ; mais aussi on a surtout le choix de se représenter en construisant son Avatar. Le monde de Second Life se partage entre un réalisme expérimental, un substitut au réel et un domaine ouvert à l’imaginaire. Ainsi il combine des éléments les plus pratiques avec des créations fantastiques qui se rapprochent parfois de la science-fiction. Il a son économie, ses groupes et ses communautés. C’est un champ d’études fabuleux pour les anthropologues, les ethnologues, les sociologues et les urbanistes pour suivre de près les rapports entre l’individu et les groupes avec l’espace urbain virtuel. Un monde parallèle qui peut, selon certains, aider à former le monde future ou à réformer notre monde actuel. Son intérêt dérive largement de la liberté qu’il donne à ses résidents, de la projection de soi et du monde qu’il permet.


MyMiniLife
est un autre monde virtuel, plus récent et moins connu, et qui a adopté un modèle différent de celui de Second Life. Ici, il est question de transposer les objets de la réalité quotidienne dans le virtuel. Ainsi, on peut utiliser des photos pour générer leurs représentations virtuelles. C’est un souci de réalisme, même d’adéquation, qui anime les habitants de ce monde en miniature. L’identité, comme l’espace et l’environnement, sont en quête de la ressemblance, de la familiarité, du connu. Loin du fantastique caractéristique d’une bonne partie de Second Life, MyMiniLife transpose le réel dans le virtuel.


Deux usages de l’espace dans l’environnement numérique qui invitent à réfléchir sur les liens entre l’homme et la spatialité émergente. S’il est vrai que l’homme est un être spatial, il est aussi vrai qu’il « fait avec l’espace » : il crée des lieux, des activités ancrées dans l’espace transformé et dessiné. Quel est ce nouveau faire émergent qui se cherche entre la projection libre et la transposition adéquate de la réalité ? Quelles sont les caractéristiques de ces nouveaux territoires qu’on habite et qu’on investit tous les jours dans le monde numériques ?

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