Millet

Abonné·e de Mediapart

4 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 décembre 2014

Millet

Abonné·e de Mediapart

Revenir aux fondamentaux historiques de la CGT

Millet

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.


Je suis très satisfait et fier de l'attitude des structures de la CGT de mon département. Je ne me suis pas pour ma part exprimer dans ce débat avant cette déclaration par pudeur et surtout pour ceux qui au quotidien défendent avec leurs tripes les intérêts des salariés. Je prends cependant acte avec satisfaction que ceux "qui luttent ont toujours raison" et obtiennent des résultats satisfaisants au niveau des élections professionnelles contrairement à ce que tentent de vouloir nous faire partager les médiacrates et autres organisations syndicales à la botte et au service du pouvoir. Il suffit pour cela de constater les résultats de la poste dans le Cher avec en prolongement la lutte des facteurs d'Aubigny sur Nère. Loin d'être rejetée, la CGT obtient plus de 42% des voix avec SUD à 20% on arrive à 62% de rejet de la politique de la casse dans le département du Cher. C'est à souligner parce que tout ce qui est fait jusqu'ici c'est une machine de communication de discrédit de la part du gouvernement comme du patronat. Leur objectif avec les moyens dont ils disposent est de frapper le salariat et de casser toute résistance. L'affaire LEPAON n'est pas anecdotique. Elle est à la fois le fruit d'un rapport de force avec le patronat et d'une CGT traversée à son sommet de résultats analysés subjectivement de ce même rapport de force qui tentent d'accréditer qu'en face ils sont forts et qu'il est inéluctable et "nécessaire" de composer. Il n'est pas inutile de rappeler qu'il faut casser ceux qui luttent et que beaucoup de nos camardes ne sont pas discriminés parce qu'ils veulent faire faire la "révolution" mais tout simplement faire admettre la simple dignité des salarés. Les premiers lanceurs d'alerte dans notre pays et souvent ils n'en ont pas consciences ce sont des syndicalistes. Et ils le font bien souvent dans le cadre légal des institutions juridiques de notre pays. J'observe avec attention ce qui se passe en Italie et dont les médias rapportent avec caricature la réalité de la situation mais je constate qu'ici et ailleurs, il faut lutter pour tout simplement se faire respecter. A la CGT nous devons retourner aux fondamentaux de manière à valoriser toujours ceux qui luttent au lieu de nous noyer et de noyer les salariés dans l'institutionnalisation des structures du pays comme d'ailleurs au niveau de la CES. Je pense que le syndicalisme a besoin plus que jamais de respiration et de reprise de son acte de fondateur : unis nous sommes forts et ce qui nous rassemblent est plus fort que ce qui nous divisent. Seule aujourd'hui, la CGT peut porter cette conception d'un syndicalisme fort parce que rassemblé.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.