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Billet de blog 12 novembre 2012

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Juste pour annoncer que Survie organise à Montpellier vendredi 16 novembre une conférence-débat auquel nous souhaiterions donner le maximum d'ampleur par la diffusion de l'information dans les colonnes de Mediapart. Car

Les mines tuent dans le Sahel !

 avec la participation d'Oxfam, Greenpeace, Sortir du nucléaire, Les Amis de la Terre et Amnesty International dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale, en présence de Ramatou Solli, coordonnatrice du Gren Niger (Groupe de réflexion et d'action sur les industries extractives)
Détails sur le dossier de presse, sur http://survielero.blogspot.com ou sur http://www.facebook.com/survie.languedocroussillon
Communiqué de presse

AREVA, VEOLIA, VINCI, BOLLORÉ, FORACO, TOTAL, DELMAS, AGRIMEX…

 Réflexion et actions sur les industries extractives au Niger

Rencontre avec la Coordinatrice du GREN

 Ce sera l'occasion de débattre des questions liées à l'exploitation des matières premières :

conditions de travail pénibles dans des entreprises peu soucieuses de réglementations,

conséquences désastreuses du manque de rigueur dans la gestion des sites :

- pour la santé des travailleurs,

- pour les populations locales,

- sur le milieu physique (eaux polluées, effets des produits toxiques utilisés sans aucune protection etc.)

 Or que gagnent l'État et les populations du Niger à cette exploitation du sous-sol ? Bien peu...

D'où le souci de Ramatou Solli d'informer l'opinion internationale sur ce qui se passe au Niger, d'alerter les pouvoirs et la société sur les exactions de sociétés françaises impliquées avec armes et munitions dans l'exploitation minière, nullement perturbée par les morts et les empoisonnements dénoncés.

 Ramatou Solli a participé à des conférences au Mali, au Gabon, au Kenya, à Amsterdam. Elle sera en France dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale.Les groupes locaux de plusieurs associations internationales - Amis de la Terre, Amnesty international, Greenpeace, Oxfam, Sortir du Nucléaire - prendront part à cette rencontre.

 Dès sa création en 2006 à Niamey le Groupe de Réflexion et d'actions sur les industries Extractives du Niger (GREN) est devenu l'une des principales structures de la société civile militant pour plus de transparence dans la gestion des ressources minières qui attirent de plus en plus d'investisseurs étrangers, en particulier dans le secteur du pétrole, du gaz et diverses mines (uranium, or, cuivre, argent).

L’organisation joint sa voix à tout un réseau d'organisations non gouvernementales, au Niger et dans d'autres pays africains, qui dénoncent les nombreuses malversations et les opérations frauduleuses qui ont régulièrement cours autour des permis miniers.

Quelle est la situation actuellement ?

«Depuis plusieurs années, notre pays exploite de nombreuses ressources naturelles, mais les retombées de ces activités profitent peu aux citoyens. Cette situation déplorable est imputable non seulement à la mauvaise négociation des contrats mais aussi au laxisme des autorités en charge des secteurs évoqués plus haut qui peinent à faire appliquer strictement les conventions. Dans le secteur pétrolier et gazier, le gouvernement est plus préoccupé par le remboursement des investissements que par, l’intérêt direct des populations. Tout se passe comme si l’exploitation de ces ressources nationales est destinée à servir exclusivement les intérêts des multinationales

Documents annexes :  Déclaration GREN-ROTAB

 Le Groupe de Réflexion et d’Action sur les Industries Extractives au Niger (GREN) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) Publiez Ce Que Vous Payez Niger réunis ce jour 27 juillet 2012, afin d’examiner la situation qui prévaut dans le secteur pétrolier, minier et gazier au Niger, déclarent ce qui suit :

Depuis plusieurs années, notre pays exploite de nombreuses ressources naturelles, mais les retombées de ces activités..

http://www.medianiger.info/news_print.asp?pcmd=articleprint&articleid=2802

Conférence internationale sur l’uranium : Les balises de Bamako

Par L'Indicateur du Renouveau du 21 mars 2012 @ 07:57 Rubrique: Environnement

Les discussions, parfois houleuses, dans la capitale malienne ont consacré un nouvel élan dans la lutte des anti-nucléaires. Bamako a été l’occasion de mettre à la disposition des décideurs, élus et autres acteurs,d’informations utiles sur les dangers réels de l’exploitation de l’uranium. Et l’un des temps forts a été, sans doute, le témoignage poignant de la militante nigérienne, Mme Solli Ramatou.

Quels sont les enjeux liés à l’exploitation de l’uranium, sur le plan environnemental, sanitaire ? Quelle doit être la responsabilité des décideurs face à la question après le spectacle de Fukushima (au Japon) ? Voici entre autres problématiques inscrites au centre d’une conférence internationale qui a bouclé ses travaux à Bamako le dimanche dernier.

Tenue du 16 au 18 mars à l’initiative de «International Physicians for the Prevention of Nuclear War » l’organisation internationale de physiciens travaillant sur la prévention des risques liés au nucléaire en partenariat avec l’Association des ressortissants et amis de la Commune de Féléa (Aracef), cette rencontre a concentré les débats autour d’une question aussi d’actualité comme «l’uranium, la santé et l’environnement ». Ils étaient plus d’une centaine de participants, constitués d’experts venus de plusieurs pays d’Europe, de l’Afrique du sud et de Namibie, des chercheurs, universitaires, des travailleurs des mines, etc.

 SOS danger !

 Les discussions de Bamako interviennent au moment où notre pays s’apprête à l’exploitation de l’uranium dans la commune rurale de Faléa, située dans le cercle de Kéniéba. Le groupe canadien«Rockgate», qui détient le marché poursuit la phase d’exploration pour déterminer les meilleurs gisements et leur profondeur.Mais pour les anti-nucléaires, le danger sanitaire et environnemental est énorme.

Selon l’Aracef, l’uranium est un minerai hautement toxique et son exploitation a des conséquences non négligeables. En témoigne une association anti-uranium nigérienne. Selon Mme Solli Ramatou, membre du Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractives au Niger l’exploitation de l’uranium au Niger, notamment à Arlit et à Agadez est un grand gâchis. Les pertes d’eau engendrées par les travaux de pompage dans une zone désertique comme le Niger doivent heurter, selon elle, la conscience humaine au moment où à cause de la sécheresse les productions agricoles ont fortement chuté suite au déficit pluviométrique. Pis dans cette zone d’élevage, le bétail meurt à tour de bras du fait de la sécheresse.

Aussi, à Bamako Mme Solli Ramatou a témoigné du fait que la poussière et les déchets radioactifs, les trois à l’air sur les zones d’exploitations, présentent aujourd’hui des conséquences environnementales et sanitaires auxquelles le Niger doit faire face. Les autres pays africains subissant l’exploitation du minerai n’échappent pas à ce constat. Ce qui fera dire à des experts anti-nucléaires que les autorités, la population, les décideurs politiques de ces pays n’ont que des connaissances limitées concernant l’exploitation de l’uranium, ses produits de dégradation et sa chaine de transformation.

 « Au Niger l’uranium détruit plus qu’il ne construit »

 La conférence internationale de Bamako a donc servi de cadre au débat autour de la problématique de l’exploitation de l’uranium en Afrique. Cela, au moment où, à travers le monde, le débat autour de la sortie du nucléaire divise les décideurs politiques. Mieux, cette conférence intervient une année après le spectacle de Fukushima au Japon, dont les conséquences radioactives n’ont pu encore être évaluées de manière exhaustive.

 Pour la militante nigérienne anti-uranium, il y a péril en la demeure, et selon elle, le Mali a de la chance à être alerté sur les conséquences avant l’exploitation proprement dite de l’uranium à Faléa. Au Niger, déplore-t-elle, l’uranium ne profite qu’à la France et sa société exportatrice AREVA, au détriment des populations qui doivent faire face au manque d’eau potable, à l’éducation, aux soins de santé, etc. En clair, selon elle, « si l’uranium est un facteur de développement, selon les gouvernants, il ne brille pas pour les populations nigériennes ».

 Les trois jours de discussions à Bamako ont donc permis aux participants d’alerter sur les dangers liés à l’exploitation de l’uranium, notamment sur le plan de la santé et la dégradation de l’environnement. Pour ce faire, une série de communications a été présentée par des médecins et des scientifiques sur la question. Outre les projections de films documentaires, Bamako a été marqué par des intervention de participants venant des pays africains et d’autres régions du monde, comme les Etats unis, l’Allemagne, la France, etc.

La conférence de Bamako va cependant changer quelque chose dans le projet d’exploitation de l’uranium de Faléa. Les militants anti-nucléaires et les membres de l’Aracef y croient fortement. Au moment, disent-ils, de plus en plus la production énergétique est orientée vers les énergies renouvelables. Mais pour l’Atacef , pas question de baisser les bras, et les élus adhérent au combat. Pour le vice-président du Conseil de cercle de Kéniéba, Faléa sera un enjeu de taille pendant les prochaines élections présidentielles. Les politiques, notamment les candidats à l’élection présidentielle du 29 avril prochain, seront amenés à donner leur position sur la question de l’uranium. Pour l’élu, il s’agit pour eux de prendre publiquement position face à ce sujet.

Issa Fakaba Sissoko

http://www.maliweb.net/news/environnement/2012/03/21/article,56003.html

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