La mascarade des États généraux de la presse m'inspire ce qui suit.
Je suis admiratif, mais pas sous le charme. Le génie incommensurable de celui qui préside actuellement aux destinées de la France, secondé par sa fine équipe, c'est, d'une part, tendre à confisquer l'information factuelle due au public, au profit de sa com perso, et, d'autre part, nous faire prendre des vessies pour des lanternes au milieu d'un grand feu d'artifices - chapeau l'équipe des artificiers. Ce sont là les deux ressorts de l'activité de n'importe quel camelot, amateur ou professionnel.
Les exemples sont innombrables et s'accumulent au fur et à mesure depuis le début du mandat présidentiel. Jusqu'à quand ? Eh bien, jusqu'à ce que le soufflé retombe en faisant pssschchiiiit comme disait je ne sais plus qui. Et quand il sera retombé, on verra bien, dans la durée, la qualité de la substance qui en restera, une fois mis de côté, les oripeaux de carnaval.
Au passage, j'adresse un salut amical et navré à celui qui, à l'Elysée, est chargé, pour le compte de son patron, de la veille sur le web, car il va être de plus en plus stressé par son job, ce qui contribuera d'ailleurs à le tenir éveillé.
Si ce billet me vaut des ennuis, je demanderai à Mediapart de me prêter ses avocats et de me servir de tam-tam pour me permettre de continuer à vivre cool, cool, et zen, sous le parapluie de l'opinion publique.
En traitant Hérode d'espèce de renard, Jésus ne s'est pas gêné lui non plus. C'est une référence, lui qui était doux et humble de cœur. Or, je suis un adepte de l'imitation de Jésus-Christ.
C'est la vérité. Amen, en latin. Autre nom de, ainsi soit-il - pour le pssschchiiiit.