Article de La Croix en date du 20 février 2009 indiquant que la banque Suisse UBS (Union des Banques Suisses) va livrer les noms de fraudeurs américains. Apparemment, par rapport à l'Union Européenne, le dogme du secret bancaire Suisse est d'une essence supérieure à celle de la fraude fiscale de citoyens européens. Parions sur le fait que Nicolas Sarkozy, soucieux des deniers du Trésor Public, va activer (ou pas) tous ses procureurs généraux pour obliger les banques suisses, comme le fait la justice américaine, à nettoyer au karcher les helvétiques comptes pas très catholiques. Voilà l'occasion de se mesurer avec Obama pour démontrer que le ministère public de la justice française est tout aussi efficace, sinon plus, que l'américain. C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon. Et non pas dans l'enfumage des cumulo-nimbus de diversion réformite.
Extrait de l'article :
L'affrontement sur le secret bancaire et l'évasion fiscale opposant la banque suisse UBS à la justice américaine a rebondi jeudi 19 février, moins de 24 heures après un accord amiable, avec de nouvelles poursuites de Washington pour en savoir plus sur 52.000 comptes secrets.
L'Union européenne a également réclamé que la Suisse traite les demandes européennes de levée du secret bancaire de la même façon que celles de Washington.
UBS a aussitôt fait savoir qu'elle se battrait en justice pour refuser cette demande qui remet en cause le principe même du secret bancaire à la suisse.
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2365707&rubId=4079