Ambroise Croizat est ministre du Travail du Gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946, puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (gouvernements Gouin et Bidault) et du 22 janvier au 4 mai 1947 (gouvernement Paul Ramadier, fin de la participation communiste au gouvernement). Dans son premier discours en tant que ministre à l’Assemblée, le 3 décembre 1945, il affirme la priorité que doivent constituer la Sécurité sociale et la retraite des vieux travailleurs : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie. »
C’est à ce poste qu’il dirige la refonte et l'amélioration du système de protection sociale (assurance maladie, système de retraites, allocations familiales), instituant la Sécurité sociale en application du programme du Conseil national de la Résistance. Il met notamment en application des réformes conçues par Alexandre Parodi et Pierre Laroque, considérés avec lui comme étant les trois « pères » de la Sécurité sociale. Il parvient aussi à contourner l’interdiction de valorisation salariale en doublant les allocations familiales, puis en augmentant de 50 % la rémunération des heures supplémentaires et en supprimant l’abattement de 10 % sur les salaires féminins.
Il contribue également à l'amélioration du droit du travail français, avec les comités d'entreprise, l'organisation et la généralisation de la médecine du travail, la réglementation des heures supplémentaires, le statut des mineurs.
Source : Wikipédia
Un certain Emmanuel Macron fils de l'ENA et de la banque Rothschild , le 7 mai 2017 accède au poste de Chief Investment Officer de la startup France. Il ambitionne de finir de détruire tout le travail d'Ambroise Croizat et se fait fort de mater par la violence, la démagogie, le journalisme de préfecture et les prérogatives d'un chef de l'Etat sous la Vème toute les oppositions.
A lire: https://blogs.mediapart.fr/la-sociale/blog/181016/ambroise-croizat