Mohamed Amami
Le plan C est parti! Se dotant d'un groupe de petits minables d'opposants, le régime en agonie essaie encore de résister.
Cette nouvelle manœuvre ne doit pas passer non plus. Notre révolution doit continuer, se doter des outils des pouvoirs citoyens, qui émergent de la révolution même, des gens en action, et non des opposants des salons, doivent doivent assurer la transition.
Les comités populaires doivent se multiplier, s'armer, imposer la sécurité des citoyens, d'abord, mais aussi contrôler le fonctionnement des entreprises, des services publics qu'elle doit s'approprier et socialiser tout de suite, imposer la gratuité des services publiques (enseignement, santé, transport, eau, électricité) etc.
Socialiser les secteurs économiques stratégiques et les fortunes des pilleurs, mettre en place des dispositifs de sécurité sociale et un revenu minimum honorable à tout le monde qui vit sur le territoire tunisien sont également des tâches immédiates.
Le gouvernement mis en place hier n'est pas conçu pour ça. c'est pourquoi on doit l'abattre! Parmi les syndicalistes, les avocats, les journalistes, les jeunes diplômes, les femmes, les hommes qui ont abattu le dictateur, il y a des milliers de de chois pour mettre en place un gouvernement provisoire révolutionnaire!
Les grands syndicats (enseignement, poste, santé, transport, cheminot), les avocats, les journalistes, l'UGET, lUnion des Chômeurs Diplômés... peuvent dès maintenant jouer un grand rôle pour le mettre en place et pour continuer le processus révolutionnaire en préparant la constituante.
Vive la révolution! Vive notre peuple! Vive la jeunesse qui a réalisé, en un mois, un rêve qui nous a apparu, nous les vieux déçus, comme un mirage.