Ça ne rigole plus
Le syndicat national des travailleurs de l’énergie algérien (SNT Energie), appelle à une grève générale de tous les salariés du secteur pétrolier à partir du 5 novembre.
Le syndicat appelle tous les travailleurs de la SONATRACH à soutenir le peuple en fermant toutes les unités et sociétés du groupe. Le pétrole est le secteur névralgique du pays.
Pourtant le 10 mars 2019, la direction de la SONATRACH avait adressé un courrier très clair aux vice-présidents, aux directeurs généraux et aux directeurs du groupe :
« Tout rassemblement de quelque nature que ce soit, ou arrêt « collectif et concerté » du travail, même de courte durée, en infraction des dispositions conventionnelles réglementaires et légales, constitue une faute professionnelle »
Au moment où notre gouvernement débat sur le quota de migrants à recevoir, il semble que le peuple algérien débatte sur le quota de groupes pétroliers européens et américains qu’il convient de cesser d’engraisser (sans oublier les individus).
Le silence assourdissant des médias sur ce qui se passe en Algérie risque de se transformer en protestations internationales si la pompe à fric actionnée depuis 60 ans par le pouvoir corrompu algérien cessait de fonctionner.
Du boulot en perspective pour la CIA et la DGSE and Co qui ne manqueront pas d’être appelés au secours par les membres de la junte militaire (ils téléphoneront sans doute depuis leurs luxueuses villas de la Côte d’Azur ou de Californie).